Traductionsen contexte de "carte de la Chine" en français-anglais avec Reverso Context : Version texte Cette carte de la Chine trace les emplacements des différents bureaux commerciaux.
Photo aérienne prise le 26 juillet 2019 montrant une vue du relief Danxia dans le district de Guide, dans la province du Qinghai nord-ouest de la Chine. Xinhua/Zou Yu 1 2 3 4 5
ModÚle3D Carte du relief de la Chine modÚle 3D à télécharger comme c4d and stl libre de droits sur TurboSquid: modÚles 3D pour jeux, architecture, vidéos. (1795675)
Bienvenue dans les reliefs Danxia du parc géologique national de Zhangye en Chine. Des montagnes bariolées comme peintes à la gouache avec les couleurs primaires du rouge, du jeune, du bleu...Découvrir les reliefs Danxia du parc ZhangyeUn paysage spectaculaire composé de roches bariolées, de cours d'eau, de pics, de cascades, de grottes et d'une forÃÂȘt contrastante. Tel est le panorama offert par le relief Danxia de Chine, qui sĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tend sur plusieurs provinces du sud-est. Certains les surnomment les "Montagnes Arc en ciel de Chine"Ce phénomÚne naturel inhabituel est le résultat de plus de 20 millions d'année d'érosion et de dépÎt de grÚs et de minéraux. "Danxia" est un terme qui désigne en Chine les paysages de falaises abruptes constituées de roches stratifiées fonction de la lumiÚre du soleil et des conditions météorologiques, le contraste varie, offrant plus ou moins de contrastes entre les photoLe parc présente trois zones principales Le "Linze Danxia", la partie la plus développée et visitée du parc, se situe à 30 km de la ville de Zhangye. La seconde zone se nomme "Binggou". Une troisiÚme aire, "Sunan" Danxia, est située à Ganjun. Comment se rendre aux reliefs Danxia en Chine ?Pour découvrir ces merveilles de la nature, vous devrez vous rendre au parc géologique national de Zhangye Danxia également connu sous le nom de géoparc de Danxia. Il est situé prÚs de Zhangye, dans la province de carte ci-dessous vous permet de localiser Zhangye sur la carte de Chine OÃÂč loger pour explorer les Monts Danxia du parc Zhangye ?Pour loger à proximité du parc vous avez le choix entre quelques hÎtels à Linze ou bien la ville de Zhangye qui possÚde de nombreux hé pouvez consulter la liste des hébergements favoris des voyageurs prÚs du parc pour trouver une bonne photoA découvrir en Chine Les monts Tianzi de Zhangjiajie en ChineLes champs de Colza en ChineLa plage rouge de Panjin en ChineLe fossé du dragon jaune de Huanglong en ChineLe grand bouddha de Leshan en ChineLe mont Hua Shan en ChineVoyager en Asie Les plus Beaux Paysages d'AsieVoyages en Asie Chine cartes gĂ©ographiques gratuites sur d-maps, cartes gĂ©ographiques muettes, cartes vierges, fonds de cartes haute dĂ©finition, formats GIF, PDF, CDR, SVG, WMF | Langue english français deutsch español italiano portuguĂȘs руссĐșĐžĐč äž­æ–‡ æ—„æœŹèȘž Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© à€čà€żà€‚à€Šà„€. Asie > Chine > Chine Chine Chine littorale
La carte topographique de la Chine Une introduction au relief et Ă  l'hydrographie de la Chine. Chine, gĂ©ographie, gĂ©ographie physique, topographie, hydrographie, riviĂšre, mer, Grande Plaine Hongroise, montagnes, montagne, bassin, paysage, nature, golfe, zone ÉlĂ©ments connexes La topographie de la Terre Cette animation prĂ©sente les montagnes, cours d'eau, plaines, lacs et dĂ©serts les plus importants de la Terre. Le panda gĂ©ant Apprenons en plus sur l'espĂšce d'ours qui est devenue le symbole de la conservation des espĂšces. Maison chinoise Le siheyuan traditionnel chinois est un complexe de bĂątiments entourant une cour carrĂ©e. Les pays du monde Apprenez sur la situation gĂ©ographique, les capitales et les drapeaux des pays du monde grĂące Ă  des exercices rĂ©partis sur trois niveaux de difficultĂ©. L'Ă©tagement altitudinal Dans les zones montagneuses, le climat, les propriĂ©tĂ©s du sol et la faune changent selon l'altitude.
Lotde deux cartes de la Chine en chinois : DĂ©tail de la carte du relief : DĂ©tail de la carte administrative : - Librairie Le PhĂ©nix, la plus grande librairie chinoise française : des spĂ©cialistes qui vous guident et vous conseillent Ă  travers tous les univers du Le pays possĂšde des frontiĂšres avec le ViĂȘt Nam, voir carte de la Chine ci dessous, mais Ă©galement avec le Laos, la Birmanie, l’Inde, le Bhoutan, le NĂ©pal, le Pakistan, l’Afghanistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan, le Kazakhstan, la Russie, la Mongolie et la CorĂ©e du Nord. A l’ouest, la rĂ©gion du Xinjiang est peu peuplĂ©e. Son climat est rigoureux, et 
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Fondde carte schéma Chine. Pour suivre l'évolution du numérique, notamment avec la disparition de "Flash" et l'utilisation de plus en plus du smartphone, j'ai renouvelé mon site. Venez
Ces croquis sont proposĂ©s dans le cadre d'un apprentissage basĂ© sur une progression du collĂšge jusqu'en exercices sont choisis dans le strict respect du programme 2019 en les croquis prĂ©sentĂ©s sont conformes aux directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale que vous pouvez lire sur le Pdf officiel, tĂ©lĂ©chargeable en cliquant sur le lien ci-dessous 1 La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ© Sujet La mĂ©tropolisation au BrĂ©sil dynamiques et contrastesCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 1 – La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ©- dans le programme de gĂ©ographie des classes de PremiĂšre, il est mentionnĂ© " le thĂšme 1 invite Ă  montrer comment les mĂ©tropoles influencent et polarisent un espace plus ou moins vaste. La mĂ©tropolisation doit aussi ĂȘtre abordĂ©e comme un facteur majeur de renforcement des polaritĂ©s urbaines et des inĂ©galitĂ©s territoriales Ă  toutes les Ă©chelles, entre les mĂ©tropoles elles-mĂȘmes mais aussi entre les espaces urbains qui la de cas possible La mĂ©tropolisation au BrĂ©sil dynamiques et contrastes."DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© La mĂ©tropolisation au BrĂ©sil dynamiques et contrastes ».Plus...ThĂšme 1 La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ©Sujet La mĂ©galopole amĂ©ricaine des synergies mĂ©tropolitaines Ce croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 1 – La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ© - dans le programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre , il est mentionnĂ© " le thĂšme 1 invite Ă  montrer comment les mĂ©tropoles influencent et polarisent un espace plus ou moins vaste. La mĂ©tropolisation doit aussi ĂȘtre abordĂ©e comme un facteur majeur de renforcement des polaritĂ©s urbaines et des inĂ©galitĂ©s territoriales Ă  toutes les Ă©chelles, entre les mĂ©tropoles elles-mĂȘmes mais aussi entre les espaces urbains qui la de cas possible La mĂ©galopole du Nord-Est des Etats-Unis de Boston Ă  Washington des synergies mĂ©tropolitaines »DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© La mĂ©galopole amĂ©ricaine des synergies mĂ©tropolitaines ».Plus...ThĂšme 1 La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ©Sujet La mĂ©tropolisation en France Croquis de gĂ©ographie Ă  partir d'un texteCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 1 - La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ©- du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© La France la mĂ©tropolisation et ses mĂ©tropolisation renforce le poids de Paris ville primatiale et recompose les dynamiques urbaines. L’importance et l’attractivitĂ© des mĂ©tropoles rĂ©gionales, mĂ©tropolitaines et ultramarines tendent Ă  se renforcer, mais de façon diffĂ©renciĂ©e, de mĂȘme que la concurrence qu’elles se livrent.[
] En changeant d’échelle, la question spĂ©cifique sur la France permet d’inflĂ©chir la problĂ©matique en s’intĂ©ressant aux dynamiques territoriales engendrĂ©es par la mĂ©tropolisation sur l’ensemble des espaces urbains. Le processus de concentration des activitĂ©s de commandement et des emplois les plus qualifiĂ©s fait ressortir un nombre restreint de mĂ©tropoles, qui prĂ©sentent par ailleurs des profils trĂšs diversifiĂ©s. La mĂ©tropolisation renforce la macrocĂ©phalie parisienne, tout en confĂ©rant Ă  la mĂ©tropole parisienne une fonction d’interface entre la France et le monde.[
] Une douzaine de mĂ©tropoles rĂ©gionales identifiĂ©es dans la liste des repĂšres spatiaux Ă  maĂźtriser constitue le second niveau du systĂšme urbain français. Elles se caractĂ©risent par un poids dĂ©mographique, culturel et Ă©conomique important, mais aussi par une compĂ©titivitĂ© accrue dans la mesure oĂč elles possĂšdent chacune un pouvoir d’attraction et de diffusion qui leur est propre. »DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© La mĂ©tropolisation en France »Plus...ThĂšme 2 Une diversification des espaces et des acteurs de la productionSujet Les investissements chinois dans l'espace africainCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 2 - Une diversification des espaces et des acteurs de la production - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© A l'Ă©chelle mondiale, les logiques et dynamiques des principaux espaces et acteurs de production de richesses se recomposent. Les espaces productifs majeurs sont divers et plus ou moins spĂ©cialisĂ©s. [...]Les processus de production s’organisent en chaĂźnes de valeur ajoutĂ©e Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles. Cela se traduit par des flux d’échanges matĂ©riels et immatĂ©riels toujours plus importants .Les chaĂźnes et les rĂ©seaux de production sont, dans une large mesure, organisĂ©s par les entreprises internationales [...]Étude de cas possible Les investissements chinois en Afrique la recomposition des acteurs et espaces de la production aux Ă©chelles rĂ©gionales et mondiales».DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© Les investissements chinois dans l'espace africain ».Plus...ThĂšme 2 Une diversification des espaces et des acteurs de la productionSujet La Silicon Valley un systĂšme productif de la haute technologieCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 2 - Une diversification des espaces et des acteurs de la production - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© A l'Ă©chelle mondiale, les logiques et dynamiques des principaux espaces et acteurs de production de richesses se recomposent. Les espaces productifs majeurs sont divers et plus ou moins spĂ©cialisĂ©s. [...]Les processus de production s’organisent en chaĂźnes de valeur ajoutĂ©e Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles. Cela se traduit par des flux d’échanges matĂ©riels et immatĂ©riels toujours plus importants .Les chaĂźnes et les rĂ©seaux de production sont, dans une large mesure, organisĂ©s par les entreprises internationales [...]Étude de cas possible La Silicon Valley un espace productif intĂ©grĂ© de l’échelle locale Ă  l’échelle mondiale».DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© La Silicon Valley un systĂšme productif de la haute technologie».Plus...ThĂšme 2 Une diversification des espaces et des acteurs de la productionSujet Les mutations des systĂšmes productifs industriels en FranceCroquis de gĂ©ographie Ă  partir d'un texteCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 2 – Une diversification des espaces et des acteurs de la production - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© Les systĂšmes productifs de la France mĂ©tropolitaine et ultramarine s’inscrivent dans cette dynamique de la mondialisation. [...]C’est un processus sĂ©lectif qui valorise les compĂ©tences locales, la qualitĂ© des infrastructures, le potentiel de recherche et de dĂ©veloppement, la densitĂ© des rĂ©seaux sociaux et entrepreneuriaux, la rĂ©activitĂ© des sous-traitants et des fournisseurs. Se placer Ă  l’échelle de la France permet d’apprĂ©hender Ă  une Ă©chelle autre la diversification des espaces et des acteurs de la production, en considĂ©rant les systĂšmes productifs.[...] L’étude des systĂšmes productifs français dans un tel contexte souligne les rĂ©seaux et les synergies d’acteurs qui font systĂšmes Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles de l’échelle mondiale Ă  l’échelle locale et identifie leurs ancrages dans des territoires particuliers, mettant en Ă©vidence la diversitĂ© et les spĂ©cificitĂ©s des systĂšmes productifs français.»DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© Les mutations des systĂšmes productifs industriels en France »Plus...ThĂšme 3 Les espaces ruraux multifonctionnalitĂ© ou fragmentation ?Sujet En Inde, des espaces ruraux fragmentĂ©sCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 3 – Les espaces ruraux multifonctionnalitĂ©s ou fragmentation ? - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© Les recompositions des espaces ruraux dans le monde sont marquĂ©es par le paradoxe de liens de plus en plus Ă©troits avec les espaces urbains et l’affirmation de spĂ©cificitĂ©s rurales [...] Globalement, la part des agriculteurs diminue au sein des populations rurales. Toutefois, l’agriculture reste structurante pour certains espaces ruraux [...] la multifonctionnalitĂ© des espaces ruraux s’affirme de maniĂšre inĂ©gale par l’importance croissante, en plus de la fonction agricole, de fonctions rĂ©sidentielle, industrielle, environnementale ou touristique, contribuant tout Ă  la fois Ă  diversifier et Ă  fragiliser ces espaces. Cette multifonctionnalitĂ© et cette fragmentation expliquent en partie la conflictualitĂ© accrue dans ces espaces autour d’enjeux divers, notamment fonciers accaparement des terres, conflits d’usage...».DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© En Inde, des espaces ruraux fragmentĂ©s».ThĂšme 3 Les espaces ruraux multifonctionnalitĂ© ou fragmentation ?Sujet Les mutations des espaces ruraux dans l'Île de la RĂ©unionCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 3 – Les espaces ruraux multifonctionnalitĂ©s ou fragmentation ? - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© Les recompositions des espaces ruraux dans le monde sont marquĂ©es par le paradoxe de liens de plus en plus Ă©troits avec les espaces urbains et l’affirmation de spĂ©cificitĂ©s rurales [...] Globalement, la part des agriculteurs diminue au sein des populations rurales. Toutefois, l’agriculture reste structurante pour certains espaces ruraux [...] la multifonctionnalitĂ© des espaces ruraux s’affirme de maniĂšre inĂ©gale par l’importance croissante, en plus de la fonction agricole, de fonctions rĂ©sidentielle, industrielle, environnementale ou touristique, contribuant tout Ă  la fois Ă  diversifier et Ă  fragiliser ces espaces. Cette multifonctionnalitĂ© et cette fragmentation expliquent en partie la conflictualitĂ© accrue dans ces espaces autour d’enjeux divers, notamment fonciers accaparement des terres, conflits d’usage...».DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© Les mutations des espaces ruraux dans l'Île de la RĂ©union».ThĂšme 4 La Chine des recompositions spatiales multiplesSujet Les contrastes de dĂ©veloppement et de population en ChineCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 4 – La Chine des recompositions spatiales multiples - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© La Chine est un pays oĂč les Ă©volutions dĂ©mographiques et les transitions urbaine, environnementale ou Ă©nergĂ©tique... engendrent de nombreux paradoxes et suscitent des recompositions spatiales spectaculaires. Les Ă©volutions dĂ©mographiques, les migrations des campagnes vers les villes, la surexploitation des ressources, la pollution, l’ouverture et l’insertion de plus en plus forte dans la mondialisation accentuent les contrastes territoriaux. Le professeur pourrait faire travailler la capacitĂ© exploiter les outils spĂ©cifiques Ă  la discipline » en faisant analyser aux Ă©lĂšves des cartes de la Chine construites avec des indicateurs diffĂ©rents. Chaque carte permettrait de rĂ©pondre d’une maniĂšre un peu diffĂ©rente Ă  la problĂ©matique des effets sur le territoire chinois des choix de dĂ©veloppement et de l’intĂ©gration Ă  la mondialisation. Confronter ensuite les dĂ©coupages rĂ©gionaux induits par les diffĂ©rentes cartes permettrait aux Ă©lĂšves de travailler la capacitĂ© construire une argumentation gĂ©ographique » tout en aboutissant Ă  la mise en Ă©vidence des dynamiques spatiales et des lignes de force du territoire chinois l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des situations provinciales malgrĂ© une domination des rĂ©gions littorales.». Question DĂ©veloppement et inĂ©galitĂ©s. »DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© Les contrastes de dĂ©veloppement et de population en Chine».Pour dĂ©couvrir d'autres croquis de gĂ©ographie des anciens programmes des classes du secondaire, cliquez sur le bouton "Plus..." Plus..
DĂ©couvrezune carte de la Chine. Il s’agit ici d’un pays immense dont la population comprend plus d’un milliard d’habitants. Elle peut s’enorgueillir de possĂ©der l’une des plus anciennes civilisations du monde. Sa superficie de 9 596 000 kilomĂštres carrĂ©s la place, par ailleurs, immĂ©diatement aprĂšs la Russie et le Canada. Au sud-est du pays, [] ï»żDĂ©couvrez une carte de la Chine. Il s’agit ici d’un pays immense dont la population comprend plus d’un milliard d’habitants. Elle peut s’enorgueillir de possĂ©der l’une des plus anciennes civilisations du monde. Sa superficie de 9 596 000 kilomĂštres carrĂ©s la place, par ailleurs, immĂ©diatement aprĂšs la Russie et le Canada. Carte de la Chine – © Peter Hermes Furian – Au sud-est du pays, l’Himalaya, la plus haute chaĂźne de montagnes du globe, sĂ©pare la Chine de l’Inde voir la carte de la Chine sur le relief. Le Yang-tseu-kiang, le plus long fleuve de la Chine, est aussi le quatriĂšme plus long fleuve du monde. Le dĂ©sert de Taklimakan, qui se trouve dans la rĂ©gion autonome ouĂŻgoure du Xinjiang, est quant Ă  lui l’un des endroits les plus arides de la planĂšte. Vous trouverez ci-dessous la carte de la Chine. Le potentiel minier et les ressources naturelles de la Chine sont considĂ©rables. On rĂ©pertorie en effet sur l’ensemble du territoire de nombreux gisements de charbon, de pĂ©trole, de minerai de fer, de tungstĂšne, d’étain, de bauxite, de cuivre et de calcaire. Leur exploitation permet d’approvisionner l’industrie chinoise et de financer, en partie, le rapide dĂ©veloppement Ă©conomique de la Chine. Le surplus est exportĂ© Ă  l’étranger. Autre carte de la Chine – CrĂ©dit MinistĂšre des affaires Ă©trangĂšres Carte de la Chine prĂ©sentation du pays Elle est baignĂ©e au sud et Ă  l’est par la mer de Chine mĂ©ridionale et la mer de Chine orientale, qui constituent les principales dĂ©pendances de l’ocĂ©an Pacifique. La Chine orientale, et en particulier le littoral sud-est, possĂšde par consĂ©quent un climat humide caractĂ©risĂ© par des hivers beaucoup plus doux que dans le reste du pays. Comme on peut le voir sur la carte de la Chine, Ă  l’ouest, de hautes chaĂźnes de montagnes forment une barriĂšre naturelle qui isole prĂšs des deux tiers de la Chine occidentale dont le climat est relativement sec. Seules quelques minoritĂ©s ethniques comme les TibĂ©tains, les OuĂŻgours et les Mongols vivent dans cet environnement plutĂŽt hostile. Carte du relief de la Chine – Image extraite de maps-for-free Le relief sur la carte de la Chine Le relief est souvent accidentĂ© et irrĂ©gulier. Les montagnes et les collines occupent en effet prĂšs d’un tiers de la superficie totale. Il est difficile de progresser du littoral vers l’intĂ©rieur des terres en avançant vers l’ouest. Les transports sont en effet pĂ©nalisĂ©s par la prĂ©sence de toute une sĂ©rie de chaĂźnes de montagnes, de collines, de plateaux et de bassins surĂ©levĂ©s. Cette difficile ascension s’achĂšve au plateau du Tibet qui se trouve sur le versant mĂ©ridional de l’Himalaya. Carte des villes de la Chine – CrĂ©dit MinistĂšre des affaires Ă©trangĂšres Les chaĂźnes de montagnes, les plat eaux et les bassins qui se trouvent en Chine occidentale sont tous orientĂ©s vers l’est. Il s’agit de la chaĂźne de l’Himalaya, du massif du Kunlun, du Tian San, de l’Altai, du plateau du Tibet, du bassin du Tarim et du Junggar. Les ensembles montagneux qui se dressent en Chine orientale sont, quant Ă  eux, surtout orientĂ©s nord-sud. Vous pouvez observer tous ces Ă©lĂ©ments sur la carte de la Chine sur le relief. En s’entrecoupant, ces massifs montagneux forment une sorte de quadrillage caractĂ©ristique particuliĂšrement visible en Chine mĂ©ridionale. Dans le sud-ouest de la Chine, ces systĂšmes montagneux deviennent trĂšs escarpĂ©s et sont entrecoupĂ©s par de nombreux fleuves. Dans cette partie du territoire, le sous-sol est essentiellement calcaire. Le relief a Ă©tĂ© modelĂ© par l’érosion, ce qui a donnĂ© naissance Ă  des paysages spectaculaires oĂč alternent tours naturelles et sommets arrondis. Ces paysages surprenants et trĂšs pittoresques ont largement inspirĂ©s les peintres chinois. Carte vierge de la Chine – CrĂ©dit Actualitix Principaux fleuves en Chine Le Huang-He aussi surnommĂ©e fleuve jaune prend naissance dans la partie orientale du plateau du Tibet et coule vers l’est avant de se jeter dans le golfe de Po-hai. Le Mekong, le Brahmapoutre, et le Salween naissent dans l’est du Tibet et traversent ensuite l’Inde et l’Asie du Sud-Est. Au nord-est, l’Amour dessine quant Ă  lui la frontiĂšre qui sĂ©pare la Chine de la Russie. Le Xi Jiang, le plus long fleuve de Chine mĂ©ridionale, se jette dans le delta du Zhu Jiang oĂč se trouve la ville de Canton. Vous pouvez retrouver sur la carte de la Chine les plus grands fleuves. Les environnements hostiles Dans le Plateau du loess, l’environnement naturel est tout Ă  fait particulier puisque le loess s’étend sur plusieurs dizaines de milliers de kilomĂštres carrĂ©s. Ce limon calcaire d’origine Ă©olienne composĂ© de particules extrĂȘmement fines s’est formĂ© pendant des milliers d’annĂ©es grĂące aux vents secs provenant des dĂ©serts d’Ordos, d’Alxa et de Gobi. Dans certains endroits, le loess a fini par recouvrir les diffĂ©rentes formes du relief. Dans les zones oĂč la couverture vĂ©gĂ©tale s’est rarĂ©fiĂ©e, l’érosion des sols est particuliĂšrement importante. Pendant la saison des pluies, en Ă©tĂ©, le sol est alors entiĂšrement ravinĂ©. Chine sur une carte d’Asie – CrĂ©dit Actualitix La rĂ©gion oĂč le Wei He rejoint le Huang He a Ă©tĂ© surnommĂ©e le berceau de la civilisation chinoise ». Cette partie du territoire est en effet peuplĂ©e depuis la fin de l’Age de Pierre. La mise en culture progressive des terres s’est accompagnĂ©e du dĂ©frichage de la forĂȘt, ce qui a accĂ©lĂ©rĂ© l’érosion des sols. Ces derniers ont ainsi Ă©tĂ© ravinĂ©s par les pluies et les Ă©boulements de terrain sont frĂ©quemment venus s’ajouter au lit dĂ©jĂ  boueux du Huang He, aussi surnommĂ© fleuve Jaune » Ă  cause de ses eaux boueuses ou flĂ©au de la Chine » Ă  cause de ses inondations frĂ©quentes et souvent dĂ©vastatrices. Plusieurs digues et plusieurs canaux ont donc Ă©tĂ© construits afin de contenir son dĂ©bit. Le Sud-ouest du pays, caractĂ©risĂ© par d’immenses dĂ©pĂŽts calcaires et par un systĂšme hydrographique fluvial extrĂȘmement complexe, prĂ©sente d’autres difficultĂ©s. Il est en effet difficile de maintenir l’eau en surface afin de l’utiliser pour l’irrigation des champs. De plus, les grandes Ă©tendues de terres cultivables sont rares. La mise en culture des terres se heurte Ă  de nombreux problĂšmes dans l’ensemble du territoire. L’amĂ©lioration des sols, la construction des systĂšmes d’irrigation et des voies de communication sont trĂšs coĂ»teuses. Le dĂ©veloppement Ă©conomique de certaines rĂ©gions a donc souvent Ă©tĂ© entravĂ© par leur isolement gĂ©ographique. Chine sur une carte du monde – CrĂ©dit Actualitix Carte de la Chine sur le climat Climatiquement, la Chine peut ĂȘtre divisĂ©e en deux. On distingue en effet la Chine orientale humide de la Chine mĂ©ridionale au climat beaucoup plus sec. L’Est humide du pays se subdivise ensuite en plusieurs sous-rĂ©gions le sud, chaud et humide ; le sud-est tempĂ©rĂ©; le nord et le nord-est humides. Le nord-est est affectĂ© par les vents de mousson, la saison des pluies a par consĂ©quent lieu en Ă©tĂ©. La carte de la Chine ci-dessous prĂ©sente les diffĂ©rents climats prĂ©sents dans le pays. Les prĂ©cipitations dans le pays Seuls le sud et le sud-est de la Chine possĂšdent une pluviomĂ©trie suffisamment importante pour favoriser le dĂ©veloppement de l’agriculture. Dans le nord et le nord-est du pays, les prĂ©cipitations annuelles oscillent en effet entre 500 et 600 millimĂštres. Ces conditions climatiques sont peu propices Ă  la culture du riz et ne permettent aux agriculteurs de rĂ©aliser qu’une seule rĂ©colte par an. L’irrigation se rĂ©vĂšle donc indispensable. En Chine occidentale, les prĂ©cipitations sont peu abondantes. Cette rĂ©gion montagneuse est en grande partie dĂ©sertique. A Kashgar, dans le bassin de Tarim, dans l’extrĂȘme ouest de la rĂ©gion autonome ouĂŻgoure du Xinjiang et dans le Bassin du Junggar, un peu plus au nord-est, les prĂ©cipitations annuelles atteignent Ă  peine 100 millimĂštres. Toutefois Ă  Lhasa, sur le plateau du Tibet, la pluviomĂ©trie annuelle est un peu plus importante et tourne autour de 280 millimĂštres. Le dĂ©veloppement de l’agriculture est largement pĂ©nalisĂ© par cette sĂ©cheresse climatique et se limite surtout Ă  la culture de plantes capables de rĂ©sister Ă  la sĂ©cheresse comme le sorgho chinois gaoliang et le millet. L’irrigation se rĂ©vĂšle absolument indispensable dans toute cette portion du territoire, ce qui explique que le peuplement de la Chine occidentale se soit surtout effectuĂ© Ă  partir des oasis, Ă  proximitĂ© des points d’eau. Au Tibet, le problĂšme de l’eau est moins aigu, car les tempĂ©ratures sont beaucoup plus fraĂźches. L’irrigation est cependant de plus en plus utilisĂ©e afin de garantir une plus grande rĂ©gularitĂ© des rĂ©coltes. On ne peut pas le voir sur la carte de la Chine, mais en Ă©tĂ© ou en automne, la Chine est souvent balayĂ©e par des typhons dĂ©vastateurs qui se forment dans l’ouest de l’ocĂ©an Pacifique. Ils sont relativement similaires aux ouragans de l’ocĂ©an Atlantique et s’accompagnent de vents violents et de pluies torrentielles qui ne durent, en gĂ©nĂ©ral, que quelques heures. Ces typhons affectent surtout le littoral sud-est de la Chine, bien qu’ils leurs arrivent parfois de progresser vers le nord en direction du Japon. Les inondations causĂ©es par ces typhons sont souvent dĂ©sastreuses, tout particuliĂšrement dans les plaines et les bassins inondables. Les tempĂ©ratures en Chine A l’exception de rares variantes rĂ©gionales, les tempĂ©ratures varient notablement entre le nord et le sud du pays. Dans le sud du massif Qinling, qui forme le prolongement oriental de l’ensemble montagneux du Kunlung, les tempĂ©ratures annuelles demeurent Ă©levĂ©es tout au long de l’annĂ©e et les hivers sont relativement doux voir carte de la Chine sur le climat. Ainsi dans le bassin du Yang-tseu-kiang, dans le sud-est de la Chine, les hivers sont clĂ©ments et les Ă©tĂ©s particuliĂšrement chauds. Les tempĂ©ratures moyennes annuelles augmentent progressivement au fur et Ă  mesure qu’on avance vers le sud du pays, en direction des rĂ©gions cĂŽtiĂšres tropicales. Elles tombent en revanche brutalement lorsqu’on se rapproche du massif de Qinling, dans le nord de la Chine. Cette portion du territoire possĂšde en effet un climat de type continental caractĂ©risĂ© par des hivers rigoureux. Ce climat est typique des rĂ©gions de PĂ©kin, de Xi’an et de Harbin. La durĂ©e de la pĂ©riode vĂ©gĂ©tative varie d’une rĂ©gion Ă  l’autre. Il s’agit de la pĂ©riode pendant laquelle la tempĂ©rature demeure supĂ©rieure Ă  6°C pendant la journĂ©e. Au sud du Yang-tseu-kiang, la pĂ©riode vĂ©gĂ©tative dure au moins 300 jours et permet donc aux agriculteurs de rĂ©aliser deux rĂ©coltes par an. Le long du littoral mĂ©ridional et des cĂŽtes du sud-est de la Chine, elle dure toute l’annĂ©e. Les gelĂ©es demeurent extrĂȘmement rares et ne sont pas suffisamment importantes pour nuire Ă  la vĂ©gĂ©tation. Au nord, du bassin du Yang- tseu-kiang, les tempĂ©ratures chutent brusquement et la saison vĂ©gĂ©tative diminue rapidement au fur et Ă  mesure qu’on avance vers le nord du pays oĂč elle finit par ĂȘtre infĂ©rieure Ă  180 jours par an. Les villes de la Chine Les villes et leurs banlieues abritent plus de 500 millions de personnes. Parmi les plus grandes villes, on peut citer Shanghai 23 millions d’habitants, PĂ©kin 21 millions d’habitants ou Tianjing plus de 15 millions d’habitants. De nombreuses villes possĂšdent par ailleurs une population supĂ©rieure Ă  1 million d’habitants. La population urbaine ne reprĂ©sentait toutefois que de la population totale en 1990. Ci-dessous, retrouvez la carte de la Chine sur les grandes villes du pays. Les villes chinoises sont Ă  l’heure actuelle toujours en pleine expansion. Le gouvernement est donc contraint de contrĂŽler le dĂ©veloppement urbain afin d’éviter les problĂšmes de surpopulation et de chĂŽmage. Le contrĂŽle de l’immigration urbaine est sĂ©vĂšre elle nĂ©cessite l’obtention d’un permis de rĂ©sidence et d’un travail permanent. L’exode rural demeure donc maitrisĂ©. L’urbanisation progressive de la Chine constitue nĂ©anmoins l’un des facteurs clĂ©s du dĂ©veloppement Ă©conomique et de la modernisation du pays. Langues et groupes ethniques Plus qu’une question de race, ĂȘtre Chinois est un concept culturel. Etre Chinois signifie avant tout parler et se comporter comme un Chinois, en un mot se conformer en tous points au systĂšme des valeurs du pays. Les Chinois se dĂ©signent volontiers comme les Fils de Han », faisant ainsi rĂ©fĂ©rence Ă  la cĂ©lĂšbre dynastie des Han dont le rĂšgne a marquĂ© l’histoire de la Chine. La plupart des groupes ethniques qui sont entrĂ©s en contact avec les Chinois ont fini par adopter leur culture. Ce processus d’intĂ©gration culturelle continue encore de nos jours bien que quelques mesures aient Ă©tĂ© mises en place par le gouvernement pour protĂ©ger les droits et les cultures des minoritĂ©s ethniques. Traditionnellement, les minoritĂ©s sont dĂ©finies par les autoritĂ©s chinoises comme des groupes de personnes parlant la mĂȘme langue, partageant les mĂȘmes valeurs sociales et vivant dans une mĂȘme rĂ©gion. Vous pouvez observer les diffĂ©rents groupes linguistiques sur la carte de la Chine dĂ©diĂ©e aux langues. Les membres de ces communautĂ©s ne se considĂšrent pas comme des Chinois et ne revendiquent pas l’hĂ©ritage culturel des Han. Il existe 55 minoritĂ©s nationales, 27 d’entre elles regroupent au moins 100 000 personnes et les 13 autres reprĂ©sentent chacune au moins 1 million de personnes. Bien que ces minoritĂ©s soient numĂ©riquement peu importantes par rapport au reste de la population, elles jouent cependant un rĂŽle fondamental dans la sociĂ©tĂ© chinoise. Elles occupent en effet des territoires stratĂ©giques, gĂ©nĂ©ralement situĂ©s le long des frontiĂšres. Elles entretiennent Ă©galement des relations Ă©troites avec les habitants des pays voisins comme le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, la Russie, la CorĂ©e du Nord, la Mongolie, la ThaĂŻlande et le Myanmar. Ces communautĂ©s sont donc souvent considĂ©rĂ©es comme une menace par le gouvernement chinois Les droits de ces minoritĂ©s sont nĂ©anmoins en partie protĂ©gĂ©s par la structure du systĂšme administratif chinois. La Chine comporte en effet 22 provinces, mais aussi 5 rĂ©gions autonomes qui correspondent aux 5 minoritĂ©s nationales les plus importantes. Il s’agit des Zhuang 42 millions, des Hui musulmans 4 millions, des OuĂŻgours turcs 15 millions, des Zang tibĂ©tains millions et des Mongols 21 millions. Ces communautĂ©s vivent respectivement dans les rĂ©gions autonomes de Guangxi Zhuangzu, de Ninxia Huizu, de Xinjiang, de Qinghai Tibet et de la Mongolie intĂ©rieure entre la Mongolie et le nord de la Chine. Il existe Ă©galement des prĂ©fectures et des comtĂ©s autonomes occupĂ©s par des minoritĂ©s numĂ©riquement moins importantes. Ce systĂšme administratif tente d’accorder aux minoritĂ©s ethniques des droits politiques comparables Ă  ceux des Han Chinois. Le mandarin basĂ© sur un dialecte parlĂ© dans la rĂ©gion de Beijing est devenu la langue officielle de la Chine. Les minoritĂ©s cohabitent en gĂ©nĂ©ral sans problĂšme avec les Chinois et le gouvernement tente de les encourager Ă  dĂ©velopper leur Ă©conomie afin de leur permettre de rattraper l’économie chinoise. La religion Avant la rĂ©volution communiste, de nombreuses religions Ă©taient pratiquĂ©es dans l’ensemble de la Chine. Le taoĂŻsme et le confucianisme Ă©taient de loin les plus rĂ©pandus. Ces deux systĂšmes philosophiques ont tous deux pris naissance en Chine, Ă  l’époque de l’Age d’or de la philosophie chinoise, plusieurs siĂšcles avant le dĂ©but de l’ùre chrĂ©tienne. Vous pouvez consulter la carte de la Chine sur les religions pour en savoir plus. Le bouddhisme, aprĂšs s’ĂȘtre dĂ©veloppĂ© en Inde, s’est ensuite infiltrĂ© en Chine autour du Ier siĂšcle aprĂšs Il s’agit d’une religion plus conventionnelle et moins Ă©litiste professĂ©e par prĂšs de 68 millions de Chinois, qui sont cependant rarement pratiquants. Avant 1949, les croyances dites traditionnelles Ă©taient Ă©galement trĂšs nombreuses. Leur culte s’adressait Ă  des dieux locaux et leurs rites Ă©taient relativement proches du bouddhisme et du taoĂŻsme. Les missionnaires chrĂ©tiens se sont introduits en Chine Ă  partir du XVIIe siĂšcle, suivis au XIXe siĂšcle par les missionnaires protestants. Les conversions demeurĂšrent cependant peu nombreuses, car la religion chrĂ©tienne Ă©tait associĂ©e dans l’esprit des Chinois Ă  l’impĂ©rialisme occidental. L’islam, originaire de l’Asie centrale, est aujourd’hui pratiquĂ© par environ 4 millions de Chinois. C’est Ă©galement la religion prĂ©dominante de la rĂ©gion autonome de Ningxia Huizu. Les communistes ont dĂ©couragĂ© la pratique de la religion qui Ă©tait considĂ©rĂ©e par le gouvernement comme anti-socialiste. Pendant la rĂ©volution communiste, de nombreux temples et de nombreuses Ă©glises ont Ă©tĂ© dĂ©truits et leurs terres ont Ă©tĂ© confisquĂ©es. Pendant la rĂ©volution Culturelle, de 1966 Ă  1977, les Chinois pratiquant un culte religieux Ă©taient systĂ©matiquement persĂ©cutĂ©s. Cette situation a pris fin en 1977 avec la rĂ©ouverture de plusieurs temples bouddhistes. Les chrĂ©tiens ont de nouveau Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  assister aux messes Ă  partir de la mĂȘme pĂ©riode. Actuellement, on estime que seulement 2 millions de Chinois sont pratiquants. Le gouvernement demeure cependant extrĂȘmement rĂ©servĂ© Ă  l’égard des pratiques religieuses, surtout lorsqu’elles impliquent la participation de reprĂ©sentants Ă©trangers. LeCroquis ( Ou la Carte ) constitue un outil majeur pour le GĂ©ographe. Il met en relation un auteur qui crĂ©e un message visuel et un lecteur qui doit comprendre ce message. Le Message « passe mal ». quand le croquis contient de trop nombreuses informations, quand il hiĂ©rarchise mal les phĂ©nomĂšnes reprĂ©sentĂ©s ou lorsque la Le point de dĂ©part de ce billet nous est fourni par une carte des densitĂ©s en Chine pour le moins surprenante, Ă  l'image de ces infographies qui circulent sur Internet et sur les rĂ©seaux sociaux. Cette carte, assez discutable sur le plan sĂ©miologique, va nous servir de document d'accroche pour la confronter Ă  d'autres modes de reprĂ©sentation des densitĂ©s, plus rigoureux sur le plan sĂ©miologiques et mais mĂ©ritant Ă©galement d'ĂȘtre analysĂ©s et discutĂ©s. DensitĂ©s de population par provinces en Chine avec le noms des pays ayant une population Ă©quivalente Au premier abord, la carte s'appuie sur un dĂ©gradĂ© de couleurs qui tĂ©moigne du gradient des densitĂ©s en Chine, avec un fort contraste entre la façade maritime trĂšs dense et l'intĂ©rieur beaucoup moins peuplĂ©. La carte soulĂšve plusieurs problĂšmes de lecture. Quel est le mode de seuillage ? Quel choix des couleurs et pourquoi une reprĂ©sentation bivariĂ©e par rapport Ă  une densitĂ© moyenne ? Plus surprenant encore les noms de pays qui apparaissent sur les provinces laissent penser qu'ils ont une densitĂ© Ă©quivalente, alors qu'il semble plutĂŽt s'agir de leur population brute mais ce n'est pas clair. On est manifestement dans le cas d'une carte de comparaison visuelle mapcomparison qui veut faire ressortir visuellement les grands contrastes voir cette autre carte qui procĂšde de la mĂȘme logique visuelle Ă  l'Ă©chelle de l'Asie. La carte est difficile Ă  dĂ©chiffrer et incorrecte sur le plan sĂ©miologique. L'utilisateur en est rĂ©duit Ă  faire une sĂ©rie de suppositions. Une simple carte monovariĂ©e peut davantage faire l'affaire, comme cette carte qui repose sensiblement sur le mĂȘme mode de seuillage, mais avec un mĂȘme dĂ©gradĂ© de couleurs et avec une maille administrative plus prĂ©cise. DensitĂ©s de population en Chine source MapPorn On peut croiser la carte prĂ©cĂ©dente avec une carte en mode points dotmap qui va donner une vision encore diffĂ©rente... Ă  condition de connaitre la valeur du point, ce qui n'est pas le cas ici. ReprĂ©sentation en aplat au dessus versus distribution en mode points en dessous Un autre genre de carte par point dotmap peut ĂȘtre mobilisĂ© il s'agit des donnĂ©es de data visualisation fournies par le site qui calcule les densitĂ©s Ă  partir de l'intensitĂ© des Ă©clairages la nuit voir notre article sur les avantages et les problĂšmes posĂ©s par les cartes lumineuses. Les cartes de densitĂ©s peuvent ĂȘtre comparĂ©es sur un temps long pour dĂ©gager des permanences ou des Ă©volutions dans la rĂ©partition de la population. Cette carte qui reconstitue les densitĂ©s en 1953 montre une concentration de la population Ă  l'est, mais Ă©galement le long des grandes vallĂ©es fluviales. Attention cependant elle ne peut pas ĂȘtre comparĂ©e avec la carte d'intensitĂ© lumineuse au-dessus qui n'utilise pas les mĂȘmes donnĂ©es ! Distribution de la population chinoise en 1953 source On observe aujourd'hui des densitĂ©s beaucoup plus fortes avec une polarisation autour des grandes mĂ©tropoles dans toute la Chine orientale et pas seulement la Chine "maritime" avec un contraste accentuĂ© par rapport Ă  la Chine intĂ©rieure. Distribution de la population chinoise aujourd'hui source Paulnoll La ligne Heihe-Tengchong, proposĂ©e en 1935 par le gĂ©ographe chinois Hu Huanyong, est une ligne imaginaire qui divise la Chine en deux parties Ă  peu prĂšs Ă©gales en superficie, mais trĂšs disparates en population. Elle s'Ă©tend de la ville de Heihe au nord-est, au comtĂ© de Tengchong province du Yunnan en Chine du sud-est. The proportion of population on both sides of the "Hu Huanyong line" of China in 2015 On retrouve cette diagonale dans de nombreuses cartes de densitĂ©s sur la Chine ainsi que dans les manuels scolaires un topos de la gĂ©ographie enseignĂ©e ? DensitĂ©s de population en Chine Chine de l'Est versus Chine de l'Ouest source MapPorn Cette dichotomie entre la Chine de l'est et la Chine de l'ouest, on peut l'Ă©tudier Ă©galement en choisissant un autre mode de reprĂ©sentation, celui du SEDAC qui estime la population sur un carroyage fin Ă  l'Ă©chelle mondiale par grille 1 x 1 km en recoupant diffĂ©rentes sources de donnĂ©es statistiques, mais aussi images satellitaires. Le Socioeconomic Data and Applications Center SEDAC permet de croiser la rĂ©partition des densitĂ©s avec l'occupation du sol, l'urbanisation, l'environnement, la santĂ©, la pauvretĂ©, les risques,... avec possibilitĂ© de choisir plusieurs annĂ©es de rĂ©fĂ©rence entre 2000 et 2020. Les donnĂ©es sont tĂ©lĂ©chargeables au format geotiff aprĂšs inscription sur le site. DensitĂ©s de population par grille d'1 x 1 km CIESIN - SEDAC Une Ă©tude rĂ©cente concernant la distribution de la population dans les rĂ©gions frontaliĂšres de la Chine tĂ©moigne d'une Ă©volution des densitĂ©s entre 2000 et 2015 avec une rĂ©duction/reconcentration de la population sur les marges frontaliĂšres. D'oĂč l'importance de changer d'Ă©chelle et d'apprĂ©hender les densitĂ©s Ă  l'Ă©chelle plus globale de l'Asie. DensitĂ© de population en Asie en 2010 source SEDAC - MapPorn Avec des comparaisons possibles entre "pays-continent" en gardant le mĂȘme seuillage des densitĂ©s pour les deux cartes Etats-Unis et Chine. Attention on revient Ă  une carte par zones de mĂȘme densitĂ©s lissage. De l'Ă©chelle continentale, il peut ĂȘtre utile d'Ă©largir Ă  l'Ă©chelle mondiale et d'utiliser Ă  nouveau une carte en mode points dotmap, qui donne une reprĂ©sentation plus fidĂšle des densitĂ©s pas de gĂ©nĂ©ralisation ni de lissage des donnĂ©es. A noter au delĂ  d'une certaine concentration des points, ceux-ci finissent par former des tĂąches compactes points peu lisibles, mais on peut ainsi faire repĂ©rer les grands foyers de population Ă  l'Ă©chelle mondiale en particulier pour l'Asie les deux foyers indien et chinois. A complĂ©ter par cette carte d'interprĂ©tation proposĂ©e par le site HG SempaĂŻ. Distribution de la population Ă  l'Ă©chelle mondiale 1 point Ă©quivaut Ă  100 000 habitants source Si on souhaite travailler plus spĂ©cifiquement sur les densitĂ©s urbaines, il peut ĂȘtre intĂ©ressant d'utiliser le site The Pudding créé par Matthew Daniels. Voici les 100 villes millionnaires chinoises reprĂ©sentĂ©es en 3D avec des comparaisons possibles entre 1990, 2000 et 2015. 100 villes millionnaires chinoises reprĂ©sentĂ©es en 3D source The Pudding Voici une autre maniĂšre de reprĂ©senter les densitĂ©s urbaines par "pics" avec un code couleurs associĂ© pour les densitĂ©s, qui permet de faire ressortir les zones centrales des villes trĂšs densĂ©ment peuplĂ©es. Une maniĂšre de thĂ©matiser en quelque sorte des cartes en relief. Sur la croissance urbaine reflĂ©tĂ©e par l'Ă©volution des densitĂ©s entre 2000 et 2010, voir la carte du PEW Research Pour Ă©tudier les densitĂ©s Ă  l'Ă©chelle intra-urbaine, on peut utiliser cette application de webmapping China Population Density 2010 population census A complĂ©ter par cette carte des fonctions Ă©conomiques des villes Pour finir, voici une carte de synthĂšse sur les densitĂ©s en Chine Ă  tĂ©lĂ©charger en haute rĂ©solution A complĂ©ter par cette carte proposĂ©e par le site Avec un croquis des densitĂ©s assez simple pour rĂ©sumer l'analyse Pour ceux qui aiment les cartes historiques animĂ©es, voici un outil Ă  dĂ©couvrir World population history qui permet de simuler l'Ă©volution des densitĂ©s de l'AntiquitĂ© Ă  nos jours en mode points. Cet outil permet notamment de montrer l'anciennetĂ© de certains foyers de population dont le foyer chinois Pour aller plus loin, il est possible de consulter une belle analyse multi-Ă©chelle qui utilise des mĂ©thodes d'auto-corrĂ©lation spatiale "ReprĂ©sentations et zonages des densitĂ©s dĂ©mographiques de la Chine" Lien ajoutĂ© le 3 juin 2020 — Sylvain Genevois mirbole01 June 3, 2020 Lien ajoutĂ© le 23 aoĂ»t 2020 DensitĂ© de population en Chine reprĂ©sentĂ©e en 3D et en haute rĂ©solution par Alasdair Rae Lien ajoutĂ© le 9 fĂ©vrier 2022 Taux de croissance de la population par province en Chine sur la pĂ©riode 2010-2020. Tendance toujours assez forte Ă  la littoralisation au dĂ©triment de l'intĂ©rieur, mais l'ouest est en plein essor. 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Les premiĂšres cartes sont Ă  ce sujet rĂ©vĂ©latrices car elles sont centrĂ©es sur les lieux de vie, le monde connu. Avec l’essor du commerce, des Ă©changes et des rĂ©cits, puis des moyens de transports, ce monde connu s’est Ă©tendu progressivement Ă  la Terre entiĂšre, au-delĂ  des ocĂ©ans. Avec les satellites et la performance de nouveaux outils, cet espace s’est ensuite encore Ă©tendu aux fonds sous-marins, aux hauts-reliefs puis mĂȘme Ă  l’espace. b. Se dĂ©placer et se repĂ©rer Une fois dĂ©limitĂ© le monde connu, le rĂŽle des cartes s’est Ă©toffĂ© avec la reprĂ©sentation non plus seulement des Ă©lĂ©ments naturels mais ensuite des constructions et amĂ©nagements humains. Cette fonction des cartes a vu le jour sous l’empire romain avec la nĂ©cessitĂ© d’organiser un empire s’étendant sur tout le pourtour mĂ©diterranĂ©en et d’en harmoniser la gestion. Routes, villes principales et frontiĂšres sont ainsi dĂ©limitĂ©es. TĂ©moins d’une rĂ©elle appropriation des territoires, les cartes se voient dĂ©sormais affublĂ©es d’une fonction profondĂ©ment utilitariste, que ce soit les cartes terrestres ou marines, puis mĂȘme aĂ©riennes par la suite. Cette fonction prend tout son sens avec les Grandes DĂ©couvertes et la nĂ©cessitĂ©, pour les marins, de disposer de cartes fiables leur permettant de se repĂ©rer en pleine mer. Carte de l'OcĂ©an Pacifique reprĂ©sentant les cĂŽtes de la Californie Nouvelle Espagne et du Mexique, 1567 c. Expliquer le monde Au Moyen Ăąge, l’exactitude scientifique des cartes fut dĂ©laissĂ©e au profit du message biblique. La carte obĂ©issait alors Ă  un nouvel enjeu, celui d’expliquer un monde créé par Dieu. Elle devenait un objet symbolique reflĂ©tant la division tripartite du monde occidental trois continents pour les trois ordres de la sociĂ©tĂ© et un instrument de prosĂ©lytisme. L’hĂ©ritage scientifique grec ne fut prĂ©servĂ© que par la civilisation arabe. d. RĂ©pertorier les connaissances Avec l’affaiblissement du poids de l’Église, la dĂ©couverte du Nouveau Monde, le travail des savants, la redĂ©couverte des travaux des scientifiques grecs et la nĂ©cessitĂ© de disposer de cartes plus prĂ©cises, les cartographes continuĂšrent Ă  donner aux cartes une fonction pĂ©dagogique mais cette fois-ci dans un souci encyclopĂ©diste, qui connut son Ăąge d’or au siĂšcle des LumiĂšres. Les progrĂšs de l’imprimerie et la diffusion des connaissances entraĂźnĂšrent une multiplication des atlas tandis que l’utilisation dĂ©sormais rĂ©pandue d’instruments de mesure fiables rendait les relevĂ©s de plus en plus prĂ©cis et complets. CommandĂ©s par de riches mĂ©cĂšnes, ces condensĂ©s de savoirs prirent la forme de cartes ou de globes richement dĂ©corĂ©s, trĂŽnant dans les salons ou les bibliothĂšques. Ces cartes restaient l’apanage des puissants ou des reprĂ©sentants du pouvoir, tel les globes de Coronelli, avant de pĂ©nĂ©trer dans les classes et de servir d’outil quotidien d’enseignement sous la forme de cartes murales. Le globe cĂ©leste de Coronelli e. Un outil de gĂ©opolitique, les cartes du soldat Avec leur prĂ©cision grandissante, ces cartes firent l’objet d’un nouvel enjeu celui d’outil gĂ©opolitique et d’amĂ©nagement du territoire, Ă  des fins militaires dans un premier temps. Les frontiĂšres des États sont dĂ©sormais arrĂȘtĂ©es avec prĂ©cisions, des cartes et plans de villes ou de forteresses sont dressĂ©s afin de les dĂ©fendre. Colbert, ministre des finances de Louis XIV, en fait son cheval de bataille. À partir de la RĂ©volution, la crĂ©ation des dĂ©partements donna lieu Ă  un nouveau dĂ©coupage du territoire et donc Ă  de nouvelles cartes, de plus en plus fines et Ă  des Ă©chelles nouvelles. Les cartes d’état-major de NapolĂ©on en tĂ©moignent en relevant la topographie et en dĂ©terminant les sites stratĂ©giques. L’utilisation militaire de ces documents est dĂ©sormais courante et inaugure les premiĂšres cartes thĂ©matiques. f. Des cartes imaginaires DĂšs le Moyen Ăąge, des exemples connus de cartes imaginaires ont Ă©galement vu le jour. L’enjeu qui leur est attachĂ© diffĂšre quelque peu de ceux vus prĂ©cĂ©demment dans le sens oĂč ces cartes sont volontairement Ă©loignĂ©es de la rĂ©alitĂ© car elles cherchent Ă  reprĂ©senter un monde imaginaire, tout en rĂ©utilisant les codes et procĂ©dĂ©s de leurs Ă©poques respectives. Les enjeux sont alors variĂ©s philosophique, comme la carte de l’État idĂ©al de Thomas More nommĂ© Utopia voir ci-dessous ; symbolique, comme la carte de Tendre, un pays imaginaire, retraçant au 17e siĂšcle les diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie amoureuse ; littĂ©raire ou artistique, comme la Terre du Milieu de Tolkien au milieu du 20e siĂšcle. Vue de l'Ăźle de Utopie d'aprĂšs le livre de Thomas More, De optimo republicae statu deque nova insula Utopia. Gravure de Johann Froben, 1518 2. Des reprĂ©sentations multiples a. Une tĂąche impossible ? L’évolution des enjeux attachĂ©s aux cartes s’est faite au grĂ© de la levĂ©e progressive des difficultĂ©s et rĂ©sistances lors de leur Ă©laboration. La premiĂšre difficultĂ© fut levĂ©e avec l’extension du monde connu et la dĂ©couverte de nouveaux territoires. Mais il fallut ensuite dĂ©terminer le mode de reprĂ©sentation d’une terre sphĂ©rique sur une carte plane. Il est en effet impossible de figurer avec exactitude une surface sphĂ©rique, en trois dimensions, sur un plan qui n’en comporte que deux. Tout choix de reprĂ©sentation cartographique est forcĂ©ment arbitraire et donc imparfait. b. Une production imparfaite Diverses constructions gĂ©omĂ©triques, qu’on appelle projections », ont alors Ă©tĂ© proposĂ©es pour contourner la difficultĂ©. Les projections dites conformes conservent les angles et la forme des continents, tandis que les projections dites Ă©quivalentes prĂ©servent les superficies. L’autre difficultĂ© inhĂ©rente aux projections est le choix qui est fait du point autour duquel se construit la projection. Si l’Europe a souvent prĂ©valu comme centre du monde », notamment dans la projection de Mercator, ce mode de reprĂ©sentation n’en reste pas moins subjectif. La projection de Fuller, par un assemblage de 20 triangles, fait des terres Ă©mergĂ©es un continent unique flottant dans un seul ocĂ©an. La projection de Peters, quant Ă  elle, tente de prendre en compte la taille rĂ©elle des continents et fait davantage ressortir les pays du Sud. Les visions diffĂšrent donc selon les points de vue. c. Normes et codes le rĂŽle du gĂ©ographe Une autre rĂ©sistance propre Ă  la reprĂ©sentation cartographique rĂ©side dans le choix des figurĂ©s et des symboles utilisĂ©s. RĂ©pertoriĂ©s dans une lĂ©gende, ils servent Ă  comprendre les choix et les intentions du gĂ©ographe qui en est Ă  l’origine. Il peut s’agir de figurĂ©s, discutables par le fait qu’ils ne sont souvent pas Ă  la mĂȘme Ă©chelle que la carte routes, villes
, ou de dĂ©coupages gĂ©opolitiques ou culturels Europe physique, dĂ©limitation entre l’Europe et l’Asie
. Les choix du cartographe sont donc essentiels et notre vision du monde en dĂ©coule. d. Plusieurs lectures de l'espace-monde C’est prĂ©cisĂ©ment sur ce point que les rĂ©sistances sont les plus fortes la valeur des interprĂ©tations liĂ©es Ă  l’étude des cartes. Il est ainsi aisĂ© d’orienter l’analyse, de manipuler l’information ou de faire passer un message. Le choix de l’échelle, de la toponymie ou encore des couleurs peuvent influencer fortement et proposer une lecture plus gĂ©opolitique, Ă©conomique, idĂ©ologique ou systĂ©mique du monde. Par exemple, d’un monde coupĂ© en deux pendant la Guerre froide, nous sommes aujourd’hui passĂ©s Ă  un monde multipolaire dans lequel chaque pĂŽle tente de s’affirmer. e. Un monde dĂ©territorialisĂ© Le phĂ©nomĂšne de mondialisation, l’utilisation d’instruments sophistiquĂ©s et d’outils d’analyses perfectionnĂ©s ainsi que le traitement par informatique ont rendu le travail cartographique encore plus complexe en dĂ©matĂ©rialisant mĂȘme les territoires au profit de l’espace-temps, de notions Ă©conomiques, de flux en tout genre. Des cartes par anamorphose dĂ©forment ainsi volontairement les contours gĂ©ographiques pour mettre en relief des valeurs choisies temps de trajet entre deux points, Ă©carts de richesses, PIB
 Outils d’analyse dans un monde oĂč la communication se fait en temps rĂ©el, les cartes sont devenues des outils d’analyses thĂ©matiques scientifiques, forcĂ©ment discutables. L'essentiel Les enjeux liĂ©s aux reprĂ©sentations cartographiques ont Ă©tĂ© successifs et cumulatifs. Ils ont aujourd’hui fait des cartes des instruments de mesures et d’études scientifiques complexes toujours contestables car issus de choix arbitraires. Ces cartes, profondĂ©ment liĂ©es Ă  l’évolution des techniques et des sciences, servent dĂ©sormais de supports d’étude et de dĂ©monstration au cƓur de notre quotidien. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! owNawet.
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