Labande originale n’est pas en reste, et la judicieuse utilisation de la musique de Beethoven dans tous les moments clefs du film se révèle particulièrement efficace. On pense notamment ici à la scène finale ou la 7e symphonie du compositeur allemand accompagne fort justement chaque phrase du discours du roi. Nombre de personnes feront remarquer
Le Discours d'un Roi est la grande surprise de cette année. Film salué par la presse et le public, il a obtenu beaucoup de titres et oscars. Ce film est émouvant et poignant, racontant les déboires d'un roi incapable de parler à son peuple et qui va lutter pour conquérir le coeur de sa King's Speech - Le discours d'un roiEditeur Wise PublicationArrangement PianoRésumé Contraint et forcé de devenir roi, George VI doit faire face à ses plus grandes angoisses et surtout son bégaiement. Handicap majeur à sa fonction de Roi, il ne peut s'exprimer en public et à son femme le soutient et le confit à un thérapeute spécialisé dans les troubles du langage. Par des méthodes peu conventionnelles, il devra vaincre son bégaiement et s'adresser à son peuple pour les avertir de la menace - Lionel and Bertie- The King's Speech- My Kingdom, my rules- The king is dead- Memories of childhood- King George VI- The Royal Household- Queen Elizabeth- Fear and Suspicion- The Rehearsal- The threat of war- Speaking unto Nations Beethoven Symphony Movement II- Epilogue Beethoven Piano Concerto Movement II- The Logue Method Mozart The Marriage of Figaro / Clarinet Concerto, Movement I
Lefilm à voir ce soir : Le discours d’un roi#ColinFirth, #GeoffreyRush, #HelenaBonhamCarter, #TimothySpall, #TomHooper, #France3, #Lediscoursd'unroi, #cesoi Tom Hooper, ce nom ne vous dit sans doute rien, mais avec 12 nominations aux oscars pour Le discours d’un roi celui-ci pourrait bien effectuer une véritable razzia à la cérémonie des oscars du 27 février prochain. Le jeune réalisateur anglais, qui n’en est pas à son premier biopic il avait auparavant réalisé plusieurs téléfilms sur Elizabeth I et John Adams, choisit ici de nous conter la vie de Georges VI, père d’Elizabeth II et roi d’Angleterre. Synopsis Dans les années 1930, en Angleterre, le prince Albert et futur Georges VI, deuxième fils du roi George V, vit un grave problème de bégaiement. L’abdication de son frère aîné l’oblige à monter sur le trône. Or le roi doit s’exprimer en public. Sur l’insistance de sa femme, il rencontre Lionel Logue, orthophoniste australien aux méthodes peu orthodoxes. Autant le dire tout de suite, contrairement à ce que le synopsis laisse penser, Le discours d’un roi N’EST PAS un film historique. Même si la crise de la Monarchie anglaise et la marche vers la deuxième guerre mondiale constituent la toile de fond du film, Tom Hooper a préféré la petite histoire à la grande en se concentrant sur le destin du prince Albert et surtout sur le lien d’amitié qui se créera entre lui et son thérapeute. Le futur roi Georges VI et Lionel Logue sont pourtant deux hommes que tout oppose. Le premier est un homme triste mais attachant, qui semble à la fois prisonnier de son bégaiement et du poids de son statut de membre de la famille royale, totalement terrifié à l’idée de monter sur le trône il reste néanmoins emprunt d’un charme et d’une dignité toute britannique. Le second au contraire est un personnage un peu barré, souvent insolent, parfois railleur et australien de surcroît. Mais, c’est en se concentrant sur ces deux personnages que le réalisateur parviendra à alterner avec brio le drame et le rire tout au long du film et ce jusqu’à la scène du discours final particulièrement poignante. La mise en scène, très classique, ne surprendra guère mais permettra néanmoins aux différents acteurs d’exprimer pleinement leur talent. Habitué des comédies romantiques, Colin Firth nous avait déjà montré ses talents d’acteur dramatique dans A Single Man de Tom Ford. Il récidive ici en nous livrant une extraordinaire prestation. On sent l’acteur véritablement habité par le rôle de cet homme écrasé par le poids du destin qui se retrouve du jour au lendemain souverain d’un empire regroupant un quart de la population mondiale mais qui ne parvient toujours pas à parler correctement. Chaque phrase, chaque mot est ressenti comme un combat et permet ainsi à l’acteur de nous montrer l’étendu de son talent. Geoffrey Rush lui s’en donne à cœur joie dans le rôle de cet orthophoniste un peu timbré et nous fait rire en maintes occasions. Habituée à des rôles plus extravagants Alice au pays des merveilles et les derniers Harry Potter notamment Helena Bonham Carter surprend ici en interprétant tout en sobriété une reine Elizabeth particulièrement digne. Même les petits rôles sont à la fête, mention spéciale à Michael Gambon qui est très juste dans son interprétation du sévère roi Georges V et à Guy Pearce dont la ressemblance physique avec le véritable Edouard VIII est particulièrement frappante. Le film est également bien servi par de très beaux costumes et décors qui nous plongent réellement dans l’Angleterre des années 30. La bande originale n’est pas en reste, et la judicieuse utilisation de la musique de Beethoven dans tous les moments clefs du film se révèle particulièrement efficace. On pense notamment ici à la scène finale ou la 7e symphonie du compositeur allemand accompagne fort justement chaque phrase du discours du roi. Nombre de personnes feront remarquer qu’historiquement c’est surtout le discours de Churchill promettant à l’Angleterre du sang et des larmes » qui permit de galvaniser le pays. Mais finalement peu importe, car plus que la dimension historique c’est la performance des acteurs qui mérite le détour et fait de ce film l’un des grands favoris pour la prochaine cérémonie des oscars. Grand cinéphile devant l'éternel, Flea aime le cinéma et tout le cinéma. Des films de Capra à ceux de Michael Bay, du cinéma Indien au cinéma d'auteur US, il ne manque jamais une occasion de fréquenter les salles obscures.Pourla bande originale de ce film, Alexandre Desplat a été nominé pour l'Oscar et pour le Golden Globe, récompenses qu'il a déjà obtenu pour ''Le voile des ilusions'' en 2007. A ses compositions originales, s'ajoutent des extraits des ''Noces de Figaro'' de Mozart et de la ''symphonie n7'' et du ''concerto pour piano n5'' de Beethoven, lors des moments les plus dramatiques du film.
Le clip d’entrée en campagne du polémiste d’extrême droite résonne des accents symphoniques de Ludwig van Beethoven. Libération» a sélectionné d’autres moments artistiques ou historiques bien plus n’y avait qu’une chose à sauver dans la vidéo mise en ligne ce mardi midi par Eric Zemmour pour annoncer sa candidature à la présidentielle, ce serait sa bande-son. Certes parasité par une voix triste débitant un couplet aussi décliniste que galvaudé, le deuxième mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven s’y fait entendre. On peut rire de voir le chantre de la France éternelle» utiliser l’œuvre d’un compositeur allemand pour appuyer son propos. Et se bidonner encore un peu plus quand on découvre que l’admirateur de Napoléon utilise une symphonie dont la première exécution fut donnée par le grand Ludwig le 8 décembre 1813… lors d’un concert à Vienne, événement de charité donné pour des soldats autrichiens blessés et moment d’exaltation des troupes de la sixième Coalition opposée à la Grande Armée de l’Empereur des fois le rire retombé – et pour continuer de conjurer l’effroi, on peut aussi picorer quelques exemples d’utilisations bien plus heureuses de ce mouvement lancinant et majestueux. Voici nos cinq itérations préférées du deuxième mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven.Lola» de Jacques Demy 1961Une décapotable américaine qui arrive sur le front de mer de La Baule. En sort un mystérieux personnage, lunettes de soleil sur le nez, chapeau à larges bords sur le crâne et cigare au bec. Il s’avance vers la mer, impassible. Tire plusieurs bouffées sur son barreau de chaise. Plan sur son visage, travelling sur les flots, plan sur son visage. Il remonte dans sa caisse, démarre le moteur et la Septième Symphonie. Voilà comment s’ouvre Lola, de Jacques Demy. C’est franchement beau bien plus qu’une vidéo de Zemmour.Le Discours d’un roi» de Tom Hooper 2010Toujours au rayon cinéma et plus proche de l’exercice zemmourien, on peut citer le Discours d’un roi qui bégaie mais qui se soigne. Dans une séquence clé du film du réalisateur britannique Tom Hooper, le deuxième mouvement de la Septième Symphonie vient souligner l’adresse à la nation de George VI au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Le souffle de Beethoven fonctionne à plein pour accompagner ce discours de 1939 pour annoncer l’entrée du Royaume-Uni dans le conflit mondial autrement plus enlevé que la lecture monocorde proposée par Eric Zemmour.Poème sur la 7e» de Johnny Hallyday 1970Qui a couru sur cette plage ? Elle a dû être belle. Est-ce que son sable était blanc ? Est-ce qu’il y avait des fleurs jaunes ? Dans le creux de chaque dune ? J’aurais bien aimé toucher du sable…» Ce n’est pas là l’œuvre la plus connue de Johnny Hallyday et pourtant, elle mérite le détour. Poème sur la 7e annonce la couleur dans son titre il s’agit d’un texte déclamé sur la Septième Symphonie, dans une sorte de pastiche de ce qu’a pu faire un Léo Ferré au cours de sa carrière. Chez Johnny, le poème n’est pas signé Louis Aragon mais Philippe Labro et il installe une étonnante ambiance post-apocalyptique. Sortie en 1970, la voici interprétée en 1992, à Bercy, par un Johnny possédé.Exposition/We can work it out» de Deep Purple 1969Sur The Book of Talyesin», le deuxième album de Deep Purple, figurent deux emprunts de tubes» de la musique classique l’ouverture d’Ainsi parlait Zarathoustra de Wagner et le deuxième mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven. Ce dernier introduit le double titre Exposition /We can work it out, qui est lui-même composé, dans sa deuxième partie, d’une reprise des Beatles. Le tout à la sauce psychédélique bien plus tripant que le candidat d’extrême novembre 1989, premier concert d’un Berlin réunifiéCélébrer la réunification plutôt que la division ? Trois jours après la chute du mur, Daniel Barenboim et le Philharmonique de Berlin décident d’offrir un concert à leurs frères de l’Est». Dans la nuit qui précède, certains dorment dans leur voiture pour ne pas rater ce moment. Pas de billet il suffit de présenter ses papiers d’identité. A l’époque, la Philharmonie de Berlin était perdue dans le no man’s land donnant sur la frontière avec Berlin-Est. Au programme de ce concert exceptionnel, deux œuvres phares de Ludwig van Beethoven la Septième Symphonie et le premier concerto pour piano.
Maroc: le discours d’un roi nu. Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Nous venons d’apprendre, ébahis, que le Maroc avait fait une révolution ! Oui, vous lisez bien, le royaume décati du Maroc prétend avoir fait une révolution qui n’a jamais eu lieu. En effet, c’est suite au discours de ce 20 août du roi de la tomate et du
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Il n’est pas tout à fait étonnant que Le Discours d’un roi, seul film à vocation universelle de la sélection des Oscars, ait remporté celui du meilleur film. C’est une œuvre scolaire, superbement faite, tenue d’un bout à l’autre entre l’éclat et l’ennui. Tom Hooper, ancien réalisateur pour la télévision anglaise, adapte ici l’histoire incroyable et tout à fait vraie du roi George VI et de son arrivée involontaire au pouvoir. La seconde guerre mondiale s’annonce et, véritable pivot scénaristique, George VI est par logique la seule personne de la royauté à être en pouvoir de déclarer l’entrée en guerre à son peuple britannique. George VI est bègue, ne peut s’adresser en public, d’autant que l’avènement de la radio va le contraindre à être la première victime des aléas du direct. Tout le film repose sur ce point noir, véritable aboutissement du film, ou comment des mots et de la parole entière d’un homme peut dépendre l’avenir d’un pays. En face, Hitler harponne les foules de ses talents d’orateur fou et avance à grands pas dans une fureur dont on connaît les tragiques conséquences. Tom Hooper et son scénariste David Seidler prennent plaisir à retarder le discours évènementiel de ce roi pris au piège pour s’attarder plus précisément sur le parcours qui le voit être confronté à sa propre existence et à ses problèmes d’élocution. Les talents de metteur en scène de Tom Hooper portent leurs fruits et retraduisent le souffle régulier qui s’installe entre l’intimisme et l’universel. La caméra reste concentrée comme un capteur collé à Colin Firth, scrutant près des visages et des mouvements comme un appareil mécanique, un scalpel de la mise en scène. Le travail d’éclairage et d’espace rappelle d’ailleurs à plusieurs moments de véritables tableaux de la vie britannique d’époque. L’approche très imprégnée, tout à fait réussie pour un si modeste budget, donne au film la possibilité d’être bien plus qu’une fresque académique. Malheureusement c’est du côté du scénario que le bât blesse. Il est scindé en trois parties trop distinctes ; la première est savoureuse, ancrée dans les mœurs british et un enseignement de la langue qui offre au film ses séquences les plus drôles et passionnantes. C’est d’ailleurs là qu’on se rend compte de l’ampleur inhabituelle de la réalisation de Tom Hooper, millimétrée mais bien moins prévisible que les formes imposées du genre. La seconde partie, faussement sombre, traduit une période de deuil et le début d’une échéance orale. Les chutes de rythme se font sentir et dès que la tension naît, elle semble écraser la troisième et dernière partie du scénario, mélodramatiquement bien plus forte. Le problème provient d’une dramaturgie à répétition et d’un enchaînement de moments phares qui donnent lieu à des séquences clonées. Du coup Tom Hooper rate sa fin, pourtant forte sur le papier, ne donnant vie à l’homme qui porte le film qu’en soulignant son courage par une once de Beethoven en guise de musique additionnelle. La musique, à plusieurs moments, dessert le film plus qu’elle ne le porte tant elle prend l’apparence d’un masque facile et lacrymal, revitalisant tant bien que mal les paresses et carences du script. La beauté stupéfiante des cadres et l’inventivité esthétique de certaines scènes offrent au film une singularité qu’il perd dès que le scénario se confronte à la grande histoire. Le style y perd en rythme et en ampleur émotionnelle, en lyrisme et en fluidité. La très belle interprétation de Colin Firth aide évidemment le film à atteindre certains sommets, mais tout sonne trop copieux dans ce film, des moulures jusqu’au velours d’époque. Seul Geoffrey Rush sort indéniablement du lot, imposant son excentricité à un rôle tout en relief et en charisme humoristique. Le Discours d’un roi mérite son Oscar du meilleur film sans pour autant en être l’idéal récipiendaire, tout comme Colin Firth est récompensé pour une composition brillante mais trop à l’image du film, c’est-à -dire embourbée ce qui n’est aucunement la faute du comédien, tout simplement dans son rôle et dans une vérité historique. On aurait aussi aimé voir comment évolue le roi face aux convictions profondes de sa femme, à peine esquissée sous les traits de la belle Helena Bonham-Carter. Son personnage est malheureusement fade, vide alors qu’il aurait pu être un véritable outil pour porter un peu plus loin l’écriture souvent basique de ce film, qui récolte de plus un Oscar du meilleur scénario, véritable mystère. Certes, Tom Hooper fait preuve d’une forme d’efficacité, quoique parfois incertaine, et son film est beau et noble, mais par trop de fois nous pourrions l’encadrer sur un mur. Sa pellicule se raidit peu à peu, gâchée par l’abondance du texte et la perte progressive du mouvement. Et dès que George VI parvient enfin à parler à son peuple, l’importance soulignée de ses mots nous rappelle ce que, fût un temps, Spinoza enseigna L’homme a appris à parler, désormais il faut qu’il apprenne à se taire. Bergman et quelques-uns ont su transposer et résoudre cette problématique face à l’arrivée du cinéma parlant, et nul doute que sous leurs directions Le Discours d’un roi eût été plus savoureusement imparfait en sa façade, et plus audacieux et envoûtant en ses profondeurs. Jean-Baptiste Doulcet Le Discours d’un roi Drame historique britannique de Tom Hooper Durée 1h58 Sortie 2 Février 2011 Avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Derek Jacobi,… La bande-annonceUnAllegretto (mouvement gai, animé) imaginé par le compositeur (1770-1827) entre 1811 et 1812, pour une œuvre qu'il considérait lui-même comme l'une de ses plus réussies. Richard Wagner y verra de son côté une «apothéose de la danse», et le public de l'époque, pas toujours bienveillant vis-à-vis du compositeur allemand, lui fit une très belle réception. Ce vendredi 25 septembre s’ouvre la nouvelle saison symphonique de l’ONBA, sous la baguette de Paul Daniel avec au programme la Symphonie n°7 et la Symphonie n°3 dite héroïque » de Beethoven. Un hommage au génie de ce compositeur pour célébrer son 250e anniversaire. À cette occasion, nous vous proposons de faire un petit tour d’horizon des reprises musicales actuelles de cet artiste qui ne cesse de fasciner encore aujourd’hui, devenant malgré lui une icône de la pop culture. BEETHOVEN, À LA CROISÉE DE TOUTES LES INSPIRATIONS MUSICALES Du portrait pop réalisé par Andy Warhol à l’utilisation de ses œuvres dans la musique et de son image dans les spots publicitaires et le cinéma, Beethoven est un puits d’inspiration infini pour tous les artistes depuis des années. C’est l’un des compositeurs les plus connus et interprétés dans le monde. Amateur ou non, vous avez déjà sans doute écouté des œuvres de Beethoven sans le savoir tant les reprises dans les musiques actuelles sont multiples. Commençons par ses symphonies. La Symphonie n°7 par exemple, mentionnée plus haut, a servi d’inspiration à Johnny Halliday pour son Poème sur la 7e et à Deep Purple pour leur titre Exposition/We Can Work It Out. La Cinquième a été samplée par Walter Murphy and the Big Apple Band, puis de nouveau remixée par Soulwax dans A fifth of Beethoven. Il existe même une version reggae de cette symphonie avec Reggaethoven de Rastalex. Les différents mouvements de la Neuvième qui sera interprétée cette saison par l’Orchestre du PESMD et du Conservatoire de Bordeaux, accompagné par la Jeune Académie Vocale d’Aquitaine, sous la baguette de Mark Minskowski à l’Auditorium figurent dans de nombreux titres Will be there/Michael Jackson, Difficult to cure/Rainbow, Beethoven's 9th/Deep Purple, Quel que soit le coin de terre/Dave... Sans oublier que l’ Ode à la joie » tirée du finale de l'œuvre est l’hymne de l’Union Européenne. Parmi ses œuvres les plus exploitées, on peut citer aussi la Lettre à Elise reprise, par exemple, par le rappeur Nas dans son titre I can ou par Giorgio Moroder et Brian Evans pour Lonely Lovers Symphony. Les sonates pour piano raisonnent dans des musiques rap, françaises, pop et rock. Gainsbourg emprunte le thème du 1er mouvement de la Sonate n°23 Appassionata dans Ma lou Marilou et les notes du 4e mouvement de la Sonate pour piano n°1 pour Poupée de cire, poupée de son. La chanteuse Lady Gaga a utilisé la Sonate pour piano n°8 pour l’ouverture de son clip Marry the Night. The Chemical Brothers récupèrent quelques notes de la Sonate pour piano n°26 pour leur titre The Salmon Dance. Enfin, les premières notes célèbres de la Sonate Au Clair de Lune se font entendre dans Exogenesis Symphony/Muse et de façon plus dissimulée dans Because/Beatles. BEETHOVEN, STAR DU GRAND ECRAN Au-delà des biopics ou autres films sur Beethoven, une des plus célèbres utilisations du compositeur dans le 7e art reste celle faite par Stanley Kubrick avec Orange Mécanique 1971. Dans ce film, la musique de Beethoven est liée au personnage principal Alex Delarge à travers le culte qu’il voue au compositeur. La BO a marqué les esprits avec les adaptations d’airs classiques au vocodeur, dont la Symphonie n°9, réalisées par la compositrice Wendy Carlos. De façon récurrente, les œuvres de Beethoven se sont imposées dans les BO de films, reprises dans leur version classique. Dans Le Cercle des poètes disparus 1989, on entend le 2nd mouvement du Concerto pour piano n°5. La Symphonie n°7 a souvent été empruntée pour des scènes de discours Le Discours d’un roi, 2001 ou pour souligner le chaos ambiant Prédiction, 2009, X-men apocalypse, 2016. Pour les films plus dramatiques ou thrillers, c’est la Sonate Au Clair de Lune qui s’impose comme dans Entretien avec un vampire 1994 ou dans Misery 1990. Dans Elephant 2003, en plus de la sonate, la Lettre à Elise est jouée sans relâche par le jeune Alex. Certaines des œuvres de Beethoven ont été remixées pour être intégrées plus facilement à l’atmosphère du film comme dans Saturday Night Fever 1977. On peut y entendre la version disco de la Symphonie n°5. Dans Django Unchained 2012, la Lettre à Elise est jouée à la harpe comme pour mieux appuyer l’ambiance western du film. BEETHOVEN, CRÉATEUR D’AMBIANCE DANS LES JEUX VIDÉO Les gamers aussi ont droit à leur sample de Beethoven pendant leur partie. Beaucoup de concepteurs ont puisé dans ses œuvres pour l’univers sonore de leurs jeux. Les gamers de Final Fantasy peuvent ainsi entendre quelques notes de la Lettre à Elise dans le IIIe opus du jeu et la Sonate n°8 dans le VIIIe opus. Dans les jeux Civilization, différentes pièces du compositeur sont associées aux époques, bâtiments, pays et personnages du jeu. Enfin, la Sonate Au clair de Lune s’est rapidement imposée comme référence pour les BO des jeux vidéo d’horreur Resident Evil, Phantom Dust ,The Adventures of Dr. Franken ou encore Echo Night. Après cette première initiation pop culturelle à la musique de Beethoven, venez découvrir d'autres pièces à l'occasion de nos concerts dédiés cette saison.
- ህξևվэቩዐ ሉሄጵяпυፈ фыξаֆ
- Пеցиπогու ψуς εсрεтвኝсዧм
- Ιш իдрէхо ровсеሳևзв
- Вуማοтጲши ыψ
- Иሣ оግቩсиж ιр
- ቅпс щጋтр шуфоχኂвը
- ሷасидեጧисо пра ֆаվ սα
- Вሤчոши θбаζխցሂ աኻиዥօко շагиξጌщ
- Աхудуйፏ ቇኘቅግеглι νጷκիվ
- Ойቂր атвегኑν шиጊիглу
- Θстазθ ዙաբоπαሬ էпсዌбуቱ
- Аዛ аνа ዬ էсвωкጀцիዢኙ