Leplus beau dans tout ça Les Théùtrales 2020-2021 Acheter vos billets Distribution RĂ©gis Laspales, Pauline Lefevre, Françoise Lepine, AgustĂn Galiana Site internet LE PLUS BEAU DANS TOUT ĂA Bande Annonce Tweet Dates & rĂ©servations RĂ©sumĂ© de la piĂšce Une piĂšce de Laurent Ruquier Mise en scĂšne Steve Suissa
Sortir Paris Spectacles ComĂ©die Gratuit Théùtre ComĂ©die Grand Spectacle One Man Show Festivals Enfants OpĂ©ra/Ballet DATE Mardi 31 dĂ©cembre 2019 HORAIRE 17h et 20h30 / DurĂ©e 90 minutes TARIF Tarifs 20 Ă 63 ⏠ATTENTION Ă©vĂ©nement terminĂ© ! EvĂ©nement proposĂ© via notre partenariat avec Carrefour SpectaclesC'est RĂ©gis LaspalĂšs le plus beau Il retrouve les mots de Laurent Ruquier dans le Plus Beau dans tout ça ». Il, c'est Octave, attachant, drĂŽle et cultivĂ©, qui dispute Ă Matt Agustin Galiana, beau et charmeur, le cĆur de Claudine Pauline LefĂšvre. LE PLUS BEAU DANS TOUT ĂA Auteur Laurent RUQUIER Metteur en scĂšne Steve SUISSA Distributionen cours RĂ©gis LASPALES Pauline LEFEVRE Octave RĂ©gis LaspalĂšs est attachant,drĂŽle et cultivĂ©. Matt est beau,charmeur et sĂ»r de lui. Tout les oppose, ce qui promet un duel hilarant et fĂ©roce. Mais tous deux dĂ©sirent la mĂȘme chose conquĂ©rir le cĆur de la belle Claudine Pauline LefĂšvre. Le plus beau dans tout ça ? Auteur Laurent RUQUIER Metteur en scĂšne Steve SUISSA RĂ©veillon 2022 Ă Paris Vendredi 31 dĂ©cembre consultez toutes les idĂ©es sorties pour la soirĂ©e du Nouvel an Ă Paris et sa rĂ©gion Ăle-de-France. Quand ? Horaires Le plus beau dans tout ça - RĂ©veillon du 31 Mardi 31 dĂ©cembre 2019 Horaires 17h et 20h30 / DurĂ©e 90 minutes Autres ComĂ©die le mĂȘme jour Du 29 avril au 27 mars 2020 PAUL MIRABEL - BIENTOT ComĂ©die BientĂŽt, puisque jâai bientĂŽt fini dâĂ©crire mon premier spectacle. Câest pas totalement prĂȘt, mais ça ne... La Petite Loge - Paris 75009 Du 19 juillet au 28 juin 2020 Le gros diamant du Prince Ludwig ComĂ©die Etats-Unis, annĂ©es 1950. Un trĂšs gros caillou est convoitĂ© par une tripotĂ©e de bras cassĂ©s. Des matons bas du... Le Palace - Paris 75009 Du 28 au 31 dĂ©cembre 2019 Offenbach'ademy ComĂ©die Un spectacle explosif qui mĂȘle la musique d'Offenbach et la tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© ! Melissa Lepic, Gontran Montier... Théùtre De Nesle - Paris 75006 Autres Ă©vĂ©nements pour ce lieu Théùtre des VariĂ©tĂ©s Du 30 septembre au 7 janvier 2023 AU SCALPEL ComĂ©die AU SCALPEL Deux frĂšres. Lâun est un brillant chirurgien Ă qui tout rĂ©ussit en apparence. Lâautre est un... Théùtre des VariĂ©tĂ©s - Paris 75002 SORTIR A PARIS Recherche autour de Paris
Bonjour, Je suis en la possession d'un Rockrider 500 . Petite mise en situation , j'Ă©tais Ă un stop et au moment oĂč j'ai voulu reprendre la route , mon pĂ©dalier a claquĂ© et aprĂšs ça , impossible d'avancer . J' avais beau changĂ© de vitesse , pĂ©daler le plus vite possible , la roue ne tournait pas . Sauriez-vous quel est la cause du Asseyez-vous confortablement, lâĂ©cole de cirque Le Nez dans les Ă©toiles pourrait bien vous mettre des Ă©toiles plein les yeux. Chapiteau dressĂ©, parquet vissĂ©, spectacles rĂ©visĂ©s, la tournĂ©e de lâĂ©cole de cirque berruyĂšre est plus que bien lancĂ©e. Tous les deux ans, on se met en condition itinĂ©rante, rĂ©sume Ingrid Diard, directrice. Câest une partie essentielle de la culture circassienne, la vie en collectivitĂ©. On sĂ©lectionne les numĂ©ros les plus aboutis parmi nos 250 Ă©lĂšves de tout Ăąge et on part pour cinq jours plutĂŽt intenses. » VoilĂ comment toute une troupe de quatorze artistes quinze le soir puisque lâune des membres travaille la journĂ©e et dâune smala de bĂ©nĂ©voles au diapason a investi le stade de BrĂ©cy mercredi et jeudi avant de prendre la direction de Levet oĂč deux nouvelles reprĂ©sentations auront lieu demain et dimanche. Aujourdâhui, en revanche, journĂ©e off »⊠mais pas de repos pour autant. On transporte tout le matĂ©riel, câest une logistique trĂšs lourde », confie la directrice. Alors, forcĂ©ment, pour construire, ranger ou trier le matĂ©riel, on a beau ĂȘtre un as du monocycle ou du trapĂšze, on participe Ă lâinstallation du campement comme tout le monde. La tournĂ©e de l'Ă©cole du cirque de Bourges le Nez dans les Ă©toiles » dĂ©bute le 13 juillet On aide comme on peut, expliquent Ămilie et Judith dont les numĂ©ros de tissu aĂ©rien et de trapĂšze ont Ă©tĂ© retenus. On peut donner un coup de main en cuisine, dĂ©charger le camion, il faut ĂȘtre polyvalent. » Les fortes chaleurs de ces derniers jours ne les ont pas freinĂ©es. Ă choisir, on prĂ©fĂšre ça que de la pluie. » Avant mĂȘme les reprĂ©sentations du soir, tout semble rĂ©glĂ© comme du papier Ă musique. Câest une vraie petite ruche », convient Ăric Villatte, prĂ©sident de lâassociation qui dĂ©cline une organisation hiĂ©rarchisĂ©e. Au sommet du chapiteau, Ingrid Diard joue les funambules et Ă©tend la banniĂšre de lâassociation. Julien et sa certification de monteur de chapiteau gĂšre les travaux que GuĂ©rino Simonelli, Ă lâorigine de lâĂ©cole en 1997, ne manque pas de superviser. Enfin, en bon animateur, Sacha Simonelli dispense ordres et conseils Ă qui veut bien entendre⊠mĂȘme si Louis, jeune artiste du monocycle de 15 ans, Ă©vite la tĂąche en bon acrobate Il y a assez de monde, sourit-il, on ne va pas sâentasser. » En tout, deux heures et demie sont nĂ©cessaires uniquement pour monter ce fameux chapiteau central qui peut accueillir jusquâĂ 200 personnes. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idĂ©es de sorties et d'activitĂ©s dans votre rĂ©gion. Comme de nombreux autres Ă©vĂ©nements, cette tournĂ©e a dĂ» baisser pavillon en 2020 et 2021 pour cause dâĂ©pidĂ©mie de Covid-19. La derniĂšre remonte donc Ă trois ans. De quoi voir une majoritĂ© de nouveaux venus pour cette huitiĂšme Ă©dition depuis 2006. Le Nez dans les Ă©toiles, câest de 6 Ă 77 ans, rappelle en premier lieu Ingrid Diard. Mais il est certain quâaux alentours de 18 ans, on en perd beaucoup au profit des Ă©tudes, oĂč les possibilitĂ©s sont plus rares Ă Bourges. Et forcĂ©ment, la technique est plus aboutie pour les jeunes de 15 ans qui ont parfois dĂ©jĂ 10 ans de cirque derriĂšre eux. » Ă lâĂ©noncĂ© des pratiques jouĂ©es devant le public, la dĂ©cennie dâentraĂźnement ne paraĂźt pas ĂȘtre de trop antipodisme, cercle aĂ©rien, trapĂšze, monocycle, corde amĂ©ricaine, rouleau amĂ©ricain et autres⊠Dans la famille circassienne, on demande souplesse, agilitĂ© et Ă©quilibre, rien que ça. Mais paradoxalement, cette partie physique nâapparaĂźt pas au sommet des vertus de la discipline. Nous sommes plus proches de la culture que du sport, explique Ăric Villatte. Certes, câest trĂšs physique et il faut beaucoup de travail mais la mise en scĂšne reste primordiale. Ăa mĂ©lange les costumes, les lumiĂšres ou les musiques. Une technique moindre mais une mise en scĂšne irrĂ©prochable rendra mieux que lâinverse. » Il nâempĂȘche que la performance reste au cĆur de cette virĂ©e itinĂ©rante. Câest Ă elle que chacun doit sa prĂ©sence. Trouver ses limites et les dĂ©passer intervient alors comme un mot dâordre pour ceux dont les numĂ©ros ont Ă©tĂ© retenus. Câest une rĂ©compense. Savoir quâon fait du bon travail, ça fait plaisir », rĂ©sumait MattĂ©o, monocycliste lui aussi. Toujours dans cette discipline du vĂ©lo monoroue, Maxime revient sur le mode dâentraĂźnement au cirque Câest un entraĂźnement une fois par semaine, dâenviron une heure et demie depuis dix ans. Moi, câest le mercredi mais Louis, avec qui je fais le spectacle, câest le samedi. Donc, on a improvisĂ© un numĂ©ro. » De la franche camaraderie Lâoccasion est trop belle pour ne pas en profiter. Vivre une vie circassienne dans sa forme la plus Ă©purĂ©e reste peu commun. Ămilie, en train de gonfler le matelas dans sa tente, revient sur lâesprit dâĂ©quipe, plus visible que jamais dans cette tournĂ©e On se connaĂźt plus ou moins tous, mais lĂ , câest vraiment lâoccasion de se fĂ©dĂ©rer tous ensemble. On a bien prĂ©parĂ© ça, on a posĂ© des affiches ensemble, on sâest entraĂźnĂ© devant certaines Ă©coles de BrĂ©cy et Levet pour ĂȘtre prĂȘts. » Le terme colonie de vacances est Ă©videmment Ă bannir mais la franche camaraderie est palpable au contact des adolescents, et encore ce nâest rien en comparaison de la clĂŽture de la semaine. Souvent, on a des pleurs Ă la fin, se remĂ©more BĂ©atrice, prĂ©sente, depuis deux dĂ©cennies dans lâassociation avec ses enfants dĂ©sormais grands. Câest tellement intense physiquement et Ă©motionnellement, ce ne sont que de bons souvenirs. » Aujourdâhui concentrĂ©e sur la tĂąche alimentaire, BĂ©atrice, monocycliste Ă ses heures perdues, ne galvaude pas son rĂŽle. On fait des menus Ă©quilibrĂ©s avec des produits frais, des lĂ©gumes et des fruits. Câest important. » Le premier soir, spaghettis bolognaises au menu, avant la reprĂ©sentation. Un peu lourd ? Quand on appelle Ă table, vers 18 h 45 câest dans lâinstant, rigole Ingrid Diard. Ceci dit, il faut quâils prennent des forces. » Souvent, on a des pleurs Ă la fin. Câest aussi intense Ă©motionnellement » Tentes, cuisines mais aussi hygiĂšne Ă prendre en compte. DâoĂč des recherches de lieu lĂ aussi travaillĂ©es bien en amont. Toilettes et douches doivent ĂȘtre prĂ©sentes, rien de mieux dĂšs lors que les stades. Bruno MarĂ©chal, maire de Levet a, en tout cas, optĂ© pour cette solution Habituellement je refuse les cirques car il y a souvent des dĂ©gĂąts au moment du dĂ©part. Mais pour lâĂ©cole de cirque de Bourges, on a acceptĂ©. On a mis Ă disposition le terrain dâentraĂźnement et les vestiaires. AprĂšs le 14 juillet, ça permet de faire vivre un beau week-end Ă la commune. » Les visiteurs ont parfois une mĂ©connaissance totale de ce monde du cirque. Une donnĂ©e assez rare pour les nouveaux participants. On a lâhabitude de faire quelques galas Ă chaque fin dâannĂ©e, rappelle Hippolyte mais câest souvent des parents ou des anciens qui nous regardent. Certains ont fait des comitĂ©s dâentreprise ou des passages devant le public des basketteuses de Bourges mais ça reste trĂšs rare. » Ăa apporte le lot dâadrĂ©naline quâil faut pour se surpasser, note de son cĂŽtĂ© Ăric Villatte. Les recettes de la tournĂ©e permettront la rĂ©alisation de futurs Ă©vĂ©nements. Un avenir plutĂŽt radieux au vu du dynamisme des jeunes enfants prĂ©sents, toujours prĂȘts Ă crapahuter Ă droite ou Ă gauche et imiter leurs aĂźnĂ©s. Les enfants de la balle⊠Matis Rapacioli Photos Matis Rapacioli et fournies par le nez dans les Ă©toiles * Ăcole de cirque de Bourges 34 Bis rue Henri Sellier. Dates Levet. Au stade, route de Saint-Germain-des-Bois. Samedi 16 Ă 20 heures et dimanche 17 Ă 15 heures. Tarif adulte 7 euros. Tarif enfant 4 euros. Infos et rĂ©servations au JoĂ«lBouchard sur les ondes du @919sports avec @LPGeek et Gilbert Delorme «Ăa a Ă©tĂ© le plus beau congĂ©diement de lâhistoire» quâil a dit. Jâadore gars-lĂ mais je ne suis pas Le rappeur belge RomĂ©o Elvis a annoncĂ© la semaine derniĂšre l'annulation d'une sĂ©rie de concerts en France. Une laconique "incapacitĂ© technique" en guise de justification laisse la porte ouverte Ă l'interprĂ©tation, d'autant que le management du musicien ne souhaite pas s'expliquer. En l'absence de rĂ©ponse, nous avons cherchĂ© Ă confirmer la piste lĂ©gitime du manque de main-d'Ćuvre et de matĂ©riel liĂ©e au contexte post-Covid. "Les Ă©quipes de RomĂ©o Elvis sont au regret d'annuler les dates de la tournĂ©e 'TPA' initialement prĂ©vue cet automne. Notre incapacitĂ© technique Ă pouvoir rĂ©aliser les diffĂ©rents concerts nous contraint Ă les annuler dĂšs maintenant, sans dates de report prĂ©vues. Les remboursements se feront automatiquement Ă travers les diffĂ©rents points de vente concernĂ©s", tel est le message qu'ont pu lire les fans du rappeur en "story" sur le rĂ©seau social Instagram. Les annulations de cette tournĂ©e de ZĂ©niths dans la foulĂ©e de l'album "Tout peut arriver" 2022 concernent une poignĂ©e de villes françaises, dont Lille, Strasbourg et Lyon. Le concert Ă l'Accor Arena Ă Paris Bercy, reportĂ© trois fois depuis 2020 Ă cause de la pandĂ©mie et pour lequel il reste des places, est lui maintenu en novembre, de mĂȘme que plusieurs apparitions dans des festivals français, toujours renseignĂ©es quelques clics plus loin. No comment "On ne prend pas la parole lĂ -dessus, dĂ©solĂ©", nous a-t-on poliment rĂ©pondu chez Back in the Dayz, l'agence de management et booking de l'artiste, difficilement atteinte mercredi par tĂ©lĂ©phone, aprĂšs des courriels de contact infructueux. Aucune autre communication sur le sujet n'a filtrĂ© jusqu'ici. L'annonce avance une "incapacitĂ© technique" Ă pouvoir rĂ©aliser les concerts. InstagramDepuis le week-end passĂ©, plusieurs tentatives d'explications ont Ă©tĂ© avancĂ©es dans diffĂ©rents mĂ©dias belges et français "embouteillage de concerts", "problĂšmes d'approvisionnement en matĂ©riel technique et pĂ©nurie de main-d'Ćuvre qualifiĂ©e", voire "mauvaises ventes". Outre des tĂ©moignages au RonquiĂšres Festival, notre coup de sonde dans le secteur en Belgique confirme une situation gĂ©nĂ©rale difficile en raison de plusieurs facteurs simultanĂ©s, mĂȘme si les annulations semblent plus frĂ©quentes en France. Ă peine rentrĂ©, dĂ©jĂ reparti "Dans l'euphorie de pouvoir rĂ©organiser des concerts, les organisateurs de festivals ont tout fait en mĂȘme temps, donc les prestataires ont des difficultĂ©s Ă suivre. Certains sont Ă peine rentrĂ©s de sept ou huit jours sur un festival, ont Ă peine le temps de faire une lessive, avant de repartir sur un autre", situe SĂ©bastien Chartier, membre du conseil d'administration de l'Association de Techniciens Professionnels du Spectacle ATPS, relais avec les freelances dans l'Ă©vĂ©nementiel. "Suite Ă cela, le matĂ©riel en prend un petit coup, parce qu'Ă peine rentrĂ©, il repart dĂ©jĂ ", relate M. Chartier, citant des problĂšmes de maintenance et de transport. "Une grosse partie des techniciens ont quittĂ© le mĂ©tier pendant le Covid", nous a confiĂ© ce charpentier qui a lui-mĂȘme repris le bĂątiment en faisant moins d'Ă©vĂ©nement. Dans certains cas, la reconversion s'est opĂ©rĂ©e faute d'aides suffisantes pendant la crise sanitaire. "On avait dĂ©jĂ prĂ©venu au niveau gouvernemental qu'on avait perdu de la main-d'Ćuvre qui ne reviendrait pas. Ils n'ont pas voulu comprendre. LĂ , on est face au fait accompli il y a des jobs qui se font avec deux tiers du personnel nĂ©cessaire, parce qu'il n'y a personne d'autre", chiffre SĂ©bastien Chartier. En lien avec le manque de personnel, il pointe aussi la problĂ©matique des nouvelles recrues. "Dans les nouveaux, il y en a qui sortent des Ă©tudes, qui n'ont jamais fait de stage Ă cause du Covid, et qui se retrouvent sur un job sans jamais avoir travaillĂ© sur le terrain. Nous avons peur qu'ils soient un peu dĂ©goĂ»tĂ©s, car ils sont formĂ©s Ă la va-vite, et ce n'est pas le plus amusant", juge-t-il Ă propos de leur formation. Pour M. Chartier, une Ă©ventuelle amĂ©lioration des conditions dĂ©pendrait d'une programmation moins chargĂ©e, mais aussi d'une meilleure concertation entre festivals, qui, aprĂšs le coronavirus, ont un peu foncĂ© tĂȘte baissĂ©e dans des versions Ă©tendues en durĂ©e "XXL", sans avoir bien conscience des consĂ©quences pour les techniciens. Jean-Marc Pitance, membre actif de l'ATPS lui aussi, Ă©clairagiste indĂ©pendant parmi l'Ă©quipe des rĂ©gisseurs du Palais 12 Ă Bruxelles, va dans le mĂȘme sens "On propose par exemple un jour de festival en plus voire un week-end en plus, dans le cas de Tomorrowland, mais ça veut dire que plus d'infrastructures doivent ĂȘtre lĂ Ă l'avance. On dĂ©monte forcĂ©ment plus tard, avec du personnel moins qualifiĂ© ou en nombre plus restreint, donc ça amĂšne beaucoup de problĂšmes d'infrastructure, mais aussi de sĂ©curitĂ©", prolonge-t-il. "C'est vrai qu'en Belgique, on a un parc de matĂ©riel Ă©norme par rapport Ă la taille du pays, mais en mĂȘme temps, il y a tellement d'Ă©vĂ©nements qui se chevauchent ou s'ajoutent que, pour finir, la quantitĂ© qu'on a ne suffit plus", admet M. Pitance. Le phĂ©nomĂšne se constate aussi chez les "riggers" "Avec les gros concerts cet Ă©tĂ© au Stade Roi Baudouin Rolling Stones, Ed Sheeran, Coldplay, ou les concerts de Rammstein Ă Ostende, les gens qui aident en local Ă l'installation des structures ne savent plus oĂč donner de la tĂȘte", rapporte celui dont l'agenda est rempli jusqu'en novembre. "Fin mars, on s'est fait la rĂ©flexion qu'on avait dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© un nombre de prestations Ă©quivalent Ă une annĂ©e normale." Le personnel restreint et dĂ©bordĂ© ainsi que l'embouteillage de programmation se remarquent Ă©galement dans les salles. "Au Palais 12, fin mars, on s'est fait la rĂ©flexion qu'on avait dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© un nombre de prestations Ă©quivalent Ă une annĂ©e normale, avec tous les reports et les nouvelles choses. Toutes ces nouvelles choses, il faut les prĂ©senter au public aussi. Sinon, c'est de l'argent jetĂ© par les fenĂȘtres", expose Jean-Marc Pitance. L'avenir immĂ©diat ne s'annonce pas plus calme, d'aprĂšs notre interlocuteur. "Jusqu'Ă fin dĂ©cembre, on sera dans les reports. Jusqu'aux fĂȘtes, ça va rester intense. AprĂšs janvier, on va voir comment ça Ă©volue du point de vue sanitaire, si on nous remet un confinement ou pas. Octobre-novembre, il faut se mĂ©fier, on verra. Imaginons qu'on doive de nouveau interdire les grands rassemblements, ça va mettre des gens sur la paille", prĂ©dit-il. Une apnĂ©e qui laisse des traces "Mon image, c'est comme un plongeur qui reste fort longtemps sous l'eau, puis qui remonte et tout d'un coup prend une respiration Ă©norme", philosophe l'Ă©clairagiste aussi musicien. "Pour l'instant, on est dans cette respiration Ă©norme, on ravale de l'oxygĂšne, parce qu'on Ă©tait quasi asphyxiĂ©. AprĂšs, ça va se calmer, mais ce n'est pas pour ça que le souffle et le pouls sont revenus Ă la normale. On vient de frĂŽler la noyade", compare-t-il. Que ce soit pour RomĂ©o Elvis ou pour d'autres, M. Pitance relĂšve le coĂ»t financier de reprogrammer des dates. "Il faut retrouver une Ă©quipe, il faut relouer un camion, un 'tour bus', ... Une tournĂ©e qui Ă©tait bien organisĂ©e, bien calĂ©e Ă un certain prix, maintenant, ils sont obligĂ©s de pallier ça avec le prix Ă la nouvelle date, et souvent, c'est fois deux. Mais qui va payer ça ? Ce n'est pas l'organisateur. Il a dĂ©jĂ payĂ© le groupe. La billetterie est dĂ©jĂ faite, parce que les gens ont gardĂ© leur billet, ils ne vont pas repayer. C'est lĂ que ça coince aussi", raisonne le technicien. "Tout ça retombe sur la production. Mais un artiste ne peut pas dire 'Je ne viens pas jouer chez vous parce que ça coĂ»te trop cher'. Ăa devient un jeu. Je crois que tout le monde essaie gĂ©nĂ©ralement de faire en sorte que ça n'aille pas plus loin avec des avocats", commente globalement le professionnel. Un artiste, trente salaires "RomĂ©o Elvis, c'est un artiste, mais derriĂšre, c'est une machinerie, un plan financier, une organisation", remet-il en perspective. "N'importe quel artiste Ă un certain moment, ça coĂ»te cher, parce que derriĂšre, ça fait tourner peut-ĂȘtre trente personnes qui travaillent sur le projet, donc trente salaires, plus le cachet de l'artiste, plus la technique, les transports, les hĂŽtels, le catering. Sur une tournĂ©e, c'est un budget Ă quelques zĂ©ros." Dans un cas comme celui de RomĂ©o Elvis, le membre du comitĂ© de l'ATPS extrapole aussi sur une possible concurrence nĂ©faste, vu l'actualitĂ© d'artistes d'un crĂ©neau similaire, avec une cible semblable, comme Stromae, ou mĂȘme sa sĆur AngĂšle. "Est-ce financiĂšrement viable qu'un artiste comme ça vienne en plus, parmi tous les autres ? Ă un moment, quand on voit les prix, il faut avoir un solide portefeuille pour se le permettre. C'est bien beau d'organiser des concerts, mais il faut qu'un public vienne", tranche Jean-Marc Pitance. Structure des rĂ©cents concerts d'Ed Sheeran au Stade Roi Baudouin, oĂč les machinistes locaux sont trĂšs sollicitĂ©s cet Ă©tĂ©. SĂ©bastien CoolsUn public qui voit souvent ses droits bafouĂ©s en cas d'annulation et de report, rappelle par ailleurs Bernard Hennebert, prĂ©sident de la Ligue des Usagers Culturels Selon lui, la culture est largement en retard en comparaison avec les droits des consommateurs. "Le problĂšme de fond, c'est que globalement, le prix de la culture, mĂȘme si ça Ă©volue de plus en plus, n'est pas trĂšs Ă©levĂ©, et donc, les organisateurs savent pertinemment que le public ne va jamais faire un procĂšs et payer des frais d'avocat. Ils sont alors prĂȘts Ă tout faire pour retarder un remboursement, pour Ă©garer les gens", observe ce "chevalier blanc de la culture". "Il y a toute une stratĂ©gie qui permet Ă l'industrie culturelle -parce que des rĂšgles prĂ©cises n'ont pas Ă©tĂ© Ă©dictĂ©es au niveau europĂ©en- de flouer le public", dĂ©veloppe M. Hennebert. "Tout va dans le sens d'aider l'artiste c'est toujours l'Ă©conomie, et pas la citoyennetĂ©. Il faut rĂ©guler ça. On ne peut pas le faire Ă un niveau belge, parce qu'on nous dirait que les organisateurs ne vont plus passer par la Belgique pour ce type de concerts. Il faudrait donc que l'Europe s'intĂ©resse enfin aux droits du public en culture", plaide-t-il. EmpĂȘcher les organisateurs de faire n'importe quoi S'il ne se prononce pas Ă ce stade sur la formulation restĂ©e ambiguĂ« de RomĂ©o Elvis, le passionnĂ© du combat souligne l'importance d'Ă©dicter une rĂšgle prĂ©cise imposant que, lors de la premiĂšre annonce publique sur une annulation ou un report de concert, soit jointe une explication prĂ©cise de la raison. "Cela agirait Ă moyen et long terme sur le fait que les organisateurs ne puissent plus faire n'importe quoi. Si ça s'avĂšre ĂȘtre un mensonge, la lĂ©gislation permettrait de s'opposer Ă l'industrie", entrevoit-il. "La mythification de l'artiste, tant par le public que par les journalistes, a comme consĂ©quence que les droits Ă©conomiques du public ne sont pas appliquĂ©s." Lorsque l'on lui oppose la difficultĂ© de prouver ces Ă©ventuels "mensonges", l'ancien journaliste culturel nous rĂ©pond par un autre problĂšme fondamental Ă ses yeux "Toute l'industrie mĂ©diatique n'est pas consciente qu'elle dĂ©fend toujours les intĂ©rĂȘts -gĂ©nĂ©ralement commerciaux- de l'industrie culturelle, et quasi jamais ceux du public". Et d'insister "Ăa vient du fait que tout le monde 'mythifie' les artistes. La mythification de l'artiste, tant par le public que par les journalistes, a comme consĂ©quence que les droits Ă©conomiques du public ne sont pas appliquĂ©s."LePlus Beau Dans Tout Ca RĂ©servez les meilleures places grĂące au plan de salle interactif et recevez vos billets immĂ©diatement en E-ticket Ticketmaster France Votre panier :
RĂ©unis sur SZR 2001, les quatre membres du S-Crew ont toujours les mĂȘmes valeurs, mais plus le mĂȘme impact. Fulgurances et morceaux sans relief cohabitent dans un album frustrant, parfois mĂȘme creux. Câest lâhistoire de quatre gosses, ĂągĂ©s dâune dizaine dâannĂ©es, qui sâamusent Ă mimer un S » avec leurs doigts. RĂ©unis au bord de la Seine, Mekra, Framal, Nekfeu et 2zer Ă©tablissent alors les plans ambitieux dâune carriĂšre qui sâĂ©lĂšvera sur deux dĂ©cennies. AprĂšs Seine Zoo en 2013 puis Destins liĂ©s en 2016, le S-Crew a activĂ© la machine a remontĂ© le temps direction 2001, aux portes de Seine Zoo Records. Mais la promesse dâune flamme nostalgique est bien trop survolĂ©e et, tĂ©moin des trajectoires paradoxales de ses diffĂ©rents membres, SZR 2001 peine Ă renouveler lâidentitĂ© parisienne qui faisait la force du collectif. En dĂ©coule un album dĂ©sĂ©quilibrĂ©, avec quelques tableaux marquants diluĂ©s dans une masse trop indĂ©cise. SZR 2001, nostalgie Ă deux vitesses Tout commençait plutĂŽt bien, pourtant. La promotion de SZR 2001, silencieuse mais spectaculaire, a reconduit une hype datĂ©e de six ans. Car depuis Destins liĂ©s, et la bruyante tournĂ©e qui a suivi, le S-Crew sâest Ă©parpillĂ©. Ăvidemment, le wagon Nekfeu, qui avait dĂ©jĂ un long train dâavance en 2016, a encore creusĂ© lâĂ©cart. Mais surtout, la timide productivitĂ© de ses trois acolytes ne prĂ©sageait pas vraiment un retour du collectif. Seul 2zer a fait un peu lâactualitĂ©, sans forcer. Mekra et Framal, eux, se sont contentĂ©s de rares singles. MalgrĂ© tout, fidĂšle Ă son histoire, le S-Crew a parcouru la capitale pour imaginer la bande-annonce nostalgique de SZR 2001. Puis, le clip de â22â a scellĂ© un retour mature, engagĂ© et minutieux. PortĂ© par une topline efficace et un Nekfeu en patron, le morceau a poursuivi lâhistoire amorcĂ©e par le teaser, articulĂ©e autour dâun accident de voiture. Finalement, il nây a rien de tout ça dans SZR 2001. On attendait peut-ĂȘtre de la narration, de la nostalgie, une fibre parisienne Ă tort. Long de seize tracks, le projet prend la forme dâune compilation dĂ©cousue oĂč quelques rares sursauts surplombent une masse trop gĂ©nĂ©rique. Mais surtout, lâalbum est creux. Le brillant âMaintenantâ et certaines phases au compte-gouttes maquillent un projet qui ne raconte pas grand-chose. Le S-Crew Ă©numĂšre en boucle ses valeurs, solidaires et fraternelles, poussĂ©es parfois de maniĂšre grossiĂšre, comme sur le redondant âFight Clubâ, citant les rĂšgles surexploitĂ©es du film Ă©ponyme dans un refrain en cruel manque dâinspiration. Dans leurs textes, les membres radotent la mĂȘme histoire, trop entendue, devenue trop plate. Ă les Ă©couter, il nây a rien de neuf sous le soleil depuis 2016. Mais mĂȘme sans travestir son univers, le S-Crew avait de quoi inclure de nouveaux enjeux, liĂ©s Ă leurs nouvelles vies de trentenaires. Six ans plus tĂŽt, Destins liĂ©s parvenait Ă sâĂ©quilibrer entre le quotidien parisien, les tentations dâĂ©vasion, le rapport aux femmes et la fiertĂ© dâune bande de potes solidaires. SZR 2001 amorce des bribes de thĂ©matiques, souvent supplantĂ©es par des couplets trop tendres. Plus que ça, câest la cohĂ©rence globale du projet qui pĂȘche, malgrĂ© le travail soignĂ© du chef dâorchestre Hugz. Et lĂ encore, ce nouvel opus souffre de la comparaison avec son prĂ©dĂ©cesseur, qui captait avec fidĂ©litĂ© lâessence des artĂšres de la capitale. SZR 2001 a le mĂ©rite de chercher Ă explorer autre chose le projet sâouvre sur une production drill mĂ©lancolique avec le trĂšs rĂ©ussi âNâoublie pasâ. Mais le reste des tentatives ne transcende pas lâambiance club de âChez nousâ est un peu stĂ©rĂ©otypĂ©e, la formule ensoleillĂ©e de âEncoreâ pas franchement originale. Le S-Crew rĂ©ussit finalement dans ce quâil sait dĂ©jĂ faire le turn-up sur âDrap sur les oppsâ, la sincĂ©ritĂ© palpable sur âMaintenantâ, le dĂ©coupage de prod en Ă©quipe sur âDon Zooâ. S-Crew, justesse et Ă©quilibre En 2016, le S-Crew se reposait dĂ©jĂ Ă©normĂ©ment sur Nekfeu pour galvaniser son opus lâartiste entamait la plupart des morceaux et dominait globalement la rĂ©partition des couplets. LâĂ©cart de notoriĂ©tĂ© sâĂ©tant considĂ©rablement agrandi, SZR 2001 sâexposait Ă dâintrigants enjeux. Et Ă ce petit jeu-lĂ , â22â sâest rĂ©vĂ©lĂ© plutĂŽt rassurant, avec quatre performances abouties dans leur style. Mais lâalbum nâa malheureusement pas la mĂȘme justesse. Nekfeu est trop Ă©crasant et occupe 80% des refrains, selon les donnĂ©es recueillies par RapMinerz. Finalement, il dĂ©tient quasi le pouvoir, tout au long du projet, de dĂ©cider si un titre sera bon, ou non, par la qualitĂ© de sa performance. Et lâauteur de Les Ă©toiles vagabondes, souvent brillant, a parfois ses faiblesses, que ses compĂšres ont beaucoup de mal Ă combler. Pourtant, quand Nekfeu lĂąche du mou sur les refrains, ils laissent aussi ses potes sâillustrer Mekra est Ă©patant sur âMaintenantâ, 2zer est trĂšs efficace sur âManque de sommeilâ. En fait, gĂ©nĂ©ralement, tous les refrains sont bons, câest surtout leur manque de liant qui fait dĂ©faut. Mais lâĂ©cueil principal rĂ©side dans les carences individuelles. ExceptĂ© lâimmense couplet de Nekfeu sur âNâoublie pasâ et quelques titres aboutis, âMaintenantâ, âDrap sur les oppsâ, âMauvais dans le fondâ, âDon Zooâ, personne ne se distingue rĂ©ellement. Le quatuor se fait mĂȘme voler la vedette mĂȘme en coup de vent, Alpha Wann a lâeffet dâune bourrasque, et PLK a sorti ses plus belles rimes pour faire honneur Ă ses hĂŽtes. Pour le reste, les performances sont au mieux correctes, au pire dĂ©cevantes. Si rien nâest Ă©videmment catastrophique, trop de morceaux manquent de relief, sur le fond et la forme, pour un album qui prĂ©tend conclure une trilogie entamĂ©e par deux opus solides et cohĂ©rents. Ainsi, comme semble le suggĂ©rer la derniĂšre piĂšce du projet, le S-Crew achĂšve un beau chapitre du rap français, malgrĂ© quelques ratures sur les derniĂšres pages. Lâalbum justifiera Ă©videmment une tournĂ©e, permettant Ă ses membres de se retrouver sur scĂšne, avec leurs fans. Certains titres y trouveront probablement un nouveau souffle, comme sculptĂ©s pour la foule. Puis les chemins des membres interpelleront. Mekra, Framal et 2zer se sont trop peu illustrĂ©s sur le projet pour prĂ©tendre Ă une hausse significative de leurs fan-bases. Quant Ă Nekfeu, une fois digĂ©rĂ©, il sera bien difficile dâespĂ©rer que SZR 2001 contienne indĂ©finiment la patience de son public, qui attend depuis 2019 le successeur de Les Ă©toiles vagabondes. Ăcoutez SZR 2001 du S-Crew Maistous deux dĂ©sirent la mĂȘme chose : conquĂ©rir le cĆur de la belle Claudine (Pauline LefĂšvre) qui aidĂ©e de sa meilleure amie JoĂ«lle (Françoise LĂ©pine) devra choisir le plus beau dans tout ça. ReprĂ©sentation Ă partir du 13 septembre 2019 Du mercredi au dimanche Grande salle Bande-annonce Photos de scĂšne Distribution RĂ©gis LASPALES Pauline LEFEVRE PubliĂ© le 05 avril 2020 Ă 17h10 Karen et Jeremy Ă©taient de permanence Ă lâusine dâeau potable de Noyalo ce vendredi. Photos GMVA LâĂ©pidĂ©mie de Covid-19 a bousculĂ© les services publics de soins, dâenseignement, de collecte de dĂ©chets, de distribution du courrier⊠Quâen est-il de lâeau, service aussi indispensable quâinvisible ? RĂ©ponses avec Ăric Hallereau, directeur gĂ©nĂ©ral dâadjoint de Vannes Agglo. Lâeau est une compĂ©tence de lâagglomĂ©ration depuis le 1er janvier. Ă peine le transfert effectif, vous ĂȘtes face Ă une situation exceptionnelle. Comment sâorganise le service ?Ăric Hallereau, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint pĂŽle environnement et amĂ©nagement » de lâagglo Effectivement depuis le 1er janvier, lâagglomĂ©ration gĂšre lâeau, de la protection des sources Ă la qualitĂ© des eaux de baignades et aux risques de submersion. Et bien sĂ»r lâeau potable et lâassainissement. Avec une centaine de personnes, câest lâun de nos plus gros services, dâun poids Ă©quivalent Ă celui des dĂ©chets. Pour Vannes, SĂ©nĂ© et Saint-AvĂ©, lâagglo est en rĂ©gie directe. Sur les autres secteurs, le service est dĂ©lĂ©guĂ© Ă la le confinement, nous tournons Ă mi-effectif par roulement sur les usines de production dâeau et les stations dâassainissement, Ă un quart des effectifs pour la maintenance des installations. Tous les chantiers sont suspendus, mais ça bouge tous les jours. Sur 40 agents affectĂ©s aux travaux et rĂ©seaux, huit sont mobilisĂ©s chaque jour pour dâintervenir sur dâĂ©ventuelles urgences. Et 80 % de lâencadrement est en hiver, le norovirus » a circulĂ© de lâassainissement vers les huĂźtres puis les hommes. Y a-t-il des risques de contamination autour du coronavirus ?Pour lâeau potable, clairement non. Le virus ne peut rĂ©sister aux diffĂ©rentes barriĂšres que sont les traitements ultraviolets et la chloration. Il nây a aucun changement sur la qualitĂ© de lâeau. Des cas de dermatite nous ont Ă©tĂ© remontĂ©s. Pour moi, ils pourraient ĂȘtre liĂ©s Ă lâhygromĂ©trie trĂšs basse dĂ»e au vent dâEst et peut-ĂȘtre Ă lâ lâassainissement, les soucis de cet hiver sont venus de dĂ©versements ponctuels. En pĂ©riode de trĂšs forte pluviomĂ©trie, des eaux parasites ont pu faire dĂ©border nos rĂ©seaux parfois anciens. LĂ , il fait trĂšs beau. Nos installations sont donc y avoir un risque de pĂ©nurie dâeau ?Il nây a pas dâinquiĂ©tude Ă avoir. Cet hiver pluvieux nous a permis de reconstituer nos fait de lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19 et pour la gestion humaine de nos Ă©quipes, nous avons mis en place une gestion particuliĂšre de nos stocks. Chaque soir, nos rĂ©servoirs sont pleins. Nous travaillons avec lâEtablissement public territorial du bassin de la Vilaine pour quâil nous fournisse la nuit en eau selon les besoins, ce qui permet dâallĂ©ger les avons aussi des stocks de piĂšces et une semaine de rĂ©serve de rĂ©actifs chimiques. Nous avons ainsi fait face Ă quelques alĂ©as de livraison en provenance dâAllemagne il y a quelques jours. La situation nâest pas facile. Nous avons Ă©tĂ© un peu pris au dĂ©pourvu les premiers jours, mais notre plan de continuation du service public est en place. Câest la beautĂ© de nos mĂ©tiers. Nous ne sommes pas des soignants, mais je tire mon chapeau aux collĂšgues, qui ont une responsabilitĂ© trĂšs lourde dans un monde invisible. Catherine Lozacâh aFu70pG.